?C'est pour surveiller la frontière au plus près que l'autorité militaire a réquisitionné le refuge Napoléon du col Agnel. Dans ce poste, perdu dans les neiges et le fracas des avalanches, par un heureux hasard, deux officiers se succèdent dans le courant de l'année 1895 et nous ont laissé des récits de cette vie quotidienne si particulière, à plus de 2500?m d'altitude.
Chacun dans son style relate le cours des jours dans le désert blanc, comme en écho aux expéditions polaires et aux faits d'armes héroïques en montagne. Déneiger, ravitailler sont des occupations plus prosaïques mais vitales pour les occupants du poste, relié par le fil fragile du téléphone au village de Fontgillarde.
Ces témoignages exceptionnels complètent notre connaissance de la vie dans les forts d'altitude. À lire avec Le Fort de l'Olive, de Charles Crozat et le recueil Avec les Hiverneurs.
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