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"Jean Ferrat ne m'appartient pas, et je me rends compte que chaque personne a son Ferrat et sa montagne", écrit Colette Ferrat en préambule de cet ouvrage qu'elle a envisagé comme un véritable "acte d'amour". Aimer à perdre la raison, Potemkine, Camarade... Qui n'a pas un jour fredonné ces refrains aux accents d'éternité ? Très tôt retiré de la vie publique, Jean Ferrat aura pourtant mené, en son Ardèche d'élection, une existence dont l'authentique simplicité n'a jamais entamé la révolte. Tout en charisme et poésie, il n'aura eu de cesse de s'élever contre les injustices qui pouvaient mettre à mal le monde auquel il aspirait, "où l'on n'est pas toujours du côté du plus fort". C'est que Ferrat, né Jean Tenenbaum en 1930, n'a jamais oublié Mnacha, ce père si tôt emporté par la barbarie nazie, présent en filigrane dans chaque recoin de son oeuvre. Amoureusement, avec sobriété, à travers des documents inédits et les photographies d'Alain Marouani qui a suivi son mari tout au long de sa carrière, Colette Ferrat nous offre un privilège unique : la rencontre avec un homme et un artiste exceptionnels.
des photos magnifiques ;a priori ,réservé à ceux qui apprécient vraiment le chanteur/poète (pivot parle d'un "anti-mallarmé") ; le texte est un peu faible même s'il est porté par beaucoup d'amour ; à retenir cependant la lettre magnifique d'une aide-soignante,qui s'est occupée de ferrat lorsqu'il était hospitalisé
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