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Une autobiographie posthume de l'un des plus grands alpinistes français éditée à partir de l'écriture de ses carnets.
Jean-Christophe Lafaille, disparu en 2006 dans l'Himalaya, a écrit toute sa vie. Dans ses camps de base sur de petits carnets ou sur des feuilles libres empilées au cours des années quand il tentait de se libérer du traumatisme de ses cinq jours de survie cauchemardesque à l'Annapurna en 1992 (un des très grands récits de l'histoire de l'alpinisme).
Ces textes ont la puissance de la réalité captée sur le vif. Une voix sincère, douée pour l'introspection. Des moments d'actions haletants, passionnés, des fulgurances poétiques inspirés par les plus belles parois des Alpes ou par les impressionnants sommets au-delà de 8000.
Dans son dernier carnet du Makalu, très poignant, l'alpiniste se réfugie encore une fois dans l'écriture. Il est seul pendant quarante jours, en plein hiver, au fond de l'Himalaya, dans une tente battue par un vent incessant. Il part vers le sommet du Makalu en laissant un mot émouvant pour ses proches. Son corps n'a jamais été retrouvé.
Les années et les générations ont passé, le nom de Jean-Christophe Lafaille s'est fermement installé au Panthéon des géants de l'Himalaya. Toute sa vie, il a cherché sa vérité sur les plus hauts sommets du monde, jusqu'à s'y perdre.
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