"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le mot auteur au sens d'écrivain m'enchante. En plein accord avec Roland Barthes, je le vois situé en liaison avec le plaisir du texte, et donc par rapport à la création, qui est le propre de l'être humain. En auteur, je crée un monde, le mien, qui vient de loin et de ma vie, dès mon premier souffle d'air, le 24 juin 1942. Dans quel langage est-on auteur ? C'est simple : dans toute sorte de langage et dans toute langue. Chaque langue est un dialogue de l'esprit. Ce dialogue écrit ou oral me procure une joie infinie, un plaisir/jouissance (R. Barthes). Là je suis, j'existe : cogito ergo sum, pour penser Descartes. En existant, j'ai besoin d'écrire, de remplir la page, d'être scripteur, écrivain, auteur. Mon corps devient un lieu « d'expansion » (id.). L'impossible se fait possible. Le non-dit se dit. Le caché se montre. Sans règles, sans barrières.
Quelle joie ! C'est comme si la page me désirait, me connaissait depuis toujours, et qu'elle ne demandait qu'à être tracée : trace de mon âme et de mon coeur, en un acte de libération.
Oui, parce que l'auteur est le symbole de la liberté. Il est libre face aux obstacles et aux murs. Il franchit toute porte condamnée et toute blessure. L'auteur ne fait pas de compromis : ce serait une écriture fausse, bloquée, non vraie. Être auteur signifie dire la vérité, même la plus douloureuse. L'auteur ne peut pas être double. L'auteur est, dans l'énergie de son corps. On dit qu'il déconstruit la langue, pour produire sa propre langue. Non : il est langue. Il est sa langue, la sienne et celle du monde. Il construit, toujours. Il vit au « paradis des mots » (id.).
Le mot auteur au sens d'écrivain m'enchante. En plein accord avec Roland Barthes, je le vois situé en liaison avec le plaisir du texte, et donc par rapport à la création, qui est le propre de l'être humain. En auteur, je crée un monde, le mien, qui vient de loin et de ma vie, dès mon premier souffle d'air, le 24 juin 1942. Dans quel langage est-on auteur ? C'est simple : dans toute sorte de langage et dans toute langue. Chaque langue est un dialogue de l'esprit.
Ce dialogue écrit ou oral me procure une joie infinie, un plaisir/jouissance (R. Barthes). Là je suis, j'existe : cogito ergo sum, pour penser Descartes. En existant, j'ai besoin d'écrire, de remplir la page, d'être scripteur, écrivain, auteur. Mon corps devient un lieu « d'expansion » (id.). L'impossible se fait possible. Le non-dit se dit. Le caché se montre. Sans règles, sans barrières. Quelle joie !
C'est comme si la page me désirait, me connaissait depuis toujours, et qu'elle ne demandait qu'à être tracée : trace de mon âme et de mon coeur, en un acte de libération.
Oui, parce que l'auteur est le symbole de la liberté. Il est libre face aux obstacles et aux murs. Il franchit toute porte condamnée et toute blessure. L'auteur ne fait pas de compromis : ce serait une écriture fausse, bloquée, non vraie. Être auteur signifie dire la vérité, même la plus douloureuse. L'auteur ne peut pas être double. L'auteur est, dans l'énergie de son corps. On dit qu'il déconstruit la langue, pour produire sa propre langue. Non : il est langue. Il est sa langue, la sienne et celle du monde. Il construit, toujours. Il vit au « paradis des mots » (id.).
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !