"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Florence est journaliste dans la presse féminine et mène une vie sentimentale décousue. Depuis sa jeunesse, elle a rompu avec sa famille.
Lors de l'enterrement de sa mère, Florence renoue avec son père qu'elle ne voyait plus. Ensemble, ils tissent un lien un peu fou, étrange, osent enfin s'aimer et se le dire. Et ce sentiment bouleverse la narratrice : ne détestait-elle pas son père jusqu'à présent ? Et lui, ne l'ignorait-il pas ? Que se passe-t-il ?
La mort de sa mère ne se contente pas de mettre à nu des sentiments enfouis, elle ouvre aussi la boîte de Pandore sur un secret de famille datant de 1943. Un secret aussi incroyable qu'effroyable et dont son père est le seul à détenir la clé.
Et qu'en est -il de la petite robe noire ? Pourquoi Florence n'en a-t-elle jamais portée ? C'est que les petites robes noires ont elles aussi leur secret Un texte poignant, haletant dans les méandres troubles de la mémoire
J'ai eu ce livre dans le cadre des Livres voyageurs.
J'ai moyennement aimé ce roman et pourtant j'aime les romans sur les relations filiales et portant sur la 2è Guerre mondiale..
Florence journaliste retrouve son père au seuil de sa vie et remonte à son enfance, assez difficile et avec des relations très ambiguës avec ses parents. elle découvre un lourd secret mais lequel? Comment vivre avec? Comment se réparer?
J'ai moyennement accroché, peut être est ce dû à l'écriture?
Un livre très bien écrit.
A réserver pour une période ou l'on est prêt à lire une histoire sombre ...
Au déces de sa mère, le personnage central se rapproche de son père en fin de vie.
C’est le titre, cette fois, "Je n’ai jamais eu de petite robe noire" qui m’a donné envie de découvrir le roman de Roselyne Madalénat.
Il narre l’histoire d’une femme, Florence, journaliste au parcours amoureux compliqué et en froid avec sa famille depuis très longtemps. Le décès de sa mère va la rapprocher de son père mais aussi ouvrir la boîte à secrets : un horrible secret de famille dont celui-ci possède seul les clés.
Dois-je l’avouer ? J’ai du mal à faire le tri des sentiments divers qui m’animent à l’issue de cette lecture. J’ai parcouru ce livre sans rechigner et sans déplaisir, entraînée par le désir d’en connaître l’issue. Et pourtant, il ne m’a pas véritablement emballée. Je l’ai trouvé touffu, confus. Les sauts continuels du coq à l’âne, d’un personnage à l’autre, du présent au passé le rendent lourd. Certes le suspens est bien mené, la découverte du secret bien orchestrée, mais il manque, de mon point de vue, une ligne directrice qui en aurait simplifié la lecture.
L’écriture est d’une grande simplicité, ce que j’apprécie généralement. Mais j’ai parfois eu l’impression de décrypter une confession enregistrée.
Et la petite robe noire dans tout ça ? Eh bien, il faut aller au bout de l’ouvrage pour comprendre !
Magnifique ce livre !
Une jeune femme, découvre à la mort de ses parents des secrets de famille...
Florence à la cinquantaine, une vie sentimentale décousue, un job dans le journalisme dans la presse féminine, une enfance chaotique entre un père violent et une mère qui tente de faire face.
Le jour de l’enterrement de sa maman, elle renoue avec ce père qu'elle ne voyait plus. Par des retours dans le passé, nous découvrons que cette famille cache un lourd secret et Florence va découvrir une vérité trouble et difficile à accepter. La famille est au cœur de cette histoire, famille aimée, honnie, chamboulée et solidaire parfois.
J'ai bien aimé ce roman par sa construction, le suspense est plutôt bien maintenu même si on se doute assez rapidement de l'issue de l’enquête. Le fait d'alterner le passé avec le présent permet de mieux cerner la personnalité de chaque personnage. Au travers de son enfance, on perçoit d'autant plus les failles de Florence, son besoin d'amour et de liberté.
La petite robe noire, symbole de femme "idéale" ou « parfaite »apparaît bien tard et je me suis longtemps demandé ce qui avait pu justifier ce titre, mais au final c'est plutôt bien trouvé.
Une écriture bien agréable sert le roman et l'empathie envers les personnages est assez facile à éprouver, peut-être est-ce l’âge?
Au final un roman bien agréable à lire, que je ne regrette vraiment pas d'avoir découvert. Une auteure à suivre.
Florence, journaliste dans la presse féminine est une quinquagénaire à la vie sentimentale décousue.
Elle nous raconte son enfance, entre un père bipolaire et violent et une mère qui essaie de faire face.
A la mort de cette dernière, Florence va se rapprocher de son père : elle part lui rendre visite dans la maison médicalisée où il est placé à Lille.
Ils échangent quelques confidences. Elle va ainsi chercher à en apprendre plus sur le passé de ses parents...
L’histoire, entrecoupée de dialogues entre vivants et disparus qui rythment le texte, est une véritable enquête familiale qui se tisse au fil des pages.
La plume mêle avec autant de brio le romanesque pur et une terrible réalité de la guerre 39-45.
Elle est très prometteuse.
Roselyne Madélénat offre aux lecteurs un livre profondément beau sur la famille, l’Amour, les non-dits, le pardon…
Je vous recommande vivement sa lecture.
Parce que courir après certaines ombres, c’est courir après la Vie !
Ma chronique complète sur http://www.arthemiss.com/je-nai-jamais-eu-de-petite-robe-noire-de-roselyne-madelenat/
Un roman qui débute bien, très bien même. Le premier chapitre est puissant et prometteur : "Accroupie et grelottante, je pisse dans la litière de mon chat. Là où il y a le plus de gravillons pour faire le moins de bruit possible, terrorisée à l'idée que mes parents pourraient se réveiller, entrer dans ma chambre et tomber sur ce spectacle navrant. "Elle est vraiment folle !", cette fois, ils en seraient convaincus." (p.7) La suite oscille entre des chapitres tout aussi forts que ce premier et d'autres moins bons, longs même et certains dont on se demande comment ils ont atterri dans ce bouquin, ce qui donne parfois à l'ensemble une construction artificielle et lui ôte une partie de sa profondeur. Plus quelques références de presse féminine que je n'ai pas, ce qui n'est que gênant parfois mais pas rédhibitoire. Voilà pour mes impressions. Pour résumer c'est un roman qui aurait pu être excellent, fort, puissant et qui est bon voire très bon dans certains passages mais qui ne passe pas la barre du livre pour lequel je m'enflamme et m'enthousiasme.
Florence est un beau personnage, cinquante-deux ans, pas de mari, pas d'enfants, tout cela à cause de son histoire personnelle. Très indépendante, elle se questionne sur sa solitude, multiplie les aventures, a une liaison depuis trois ans avec un homme marié, un écrivain, attire plutôt les hommes plus jeunes qu'elle. On sent qu'après trente ans de brouille familiale, elle aimerait renouer avec les siens : sa mère venant de mourir il lui reste son père et ses deux sœurs nettement plus âgées qu'elle. Il est temps pour elle d'éclaircir les zones sombres de sa famille pour vivre. Elle se heurte bien sûr aux silences et incompréhensions des autres.
Beaucoup de belles pages sur le passage de la cinquantaine, sur l'amour à cet âge, le désir, la séduction. Je trouve intéressant que ce soient des hommes jeunes (trentenaires) qui draguent Florence, dans les romans et les films, ce sont souvent les hommes aux tempes grises qui ont des femmes ou des amantes de trente ans... La relation père-fille telle que la traite Roselyne Madelénat me plaît moins, disons qu'elle ne me paraît pas crédible, je n'y crois pas une seconde, pas assez construite, trop soudaine... Cette soudaineté est peut-être envisageable, mais pour mon caractère un rien solitaire et peu enclin aux retrouvailles et rapprochements aussi rapides, elle est difficile à envisager. Certaines longueurs auraient pu être évitées à certains endroits pour permettre d'étayer un peu ces retrouvailles... Et ce secret de famille qui tarde à se révéler, on sent bien qu'il tourne autour des années de guerre, mais c'est confus et que de tours et détours pour y arriver.
Maladroit parfois, mais toujours sincère, c'est un roman qui gagne à être découvert, une écriture qui va au plus direct. Florence est touchante, agaçante, sympathique, chiante, obstinée et changeante, en plein désarroi, amoureuse, seule, ... tout cela à la fois. Pleine de contradictions, d'envie et de limites. Une femme qui à cinquante-deux ans veut profiter pleinement des nombreuses années qui lui reste. Tout ce qu'elle a vécu jusque là était étouffé par ses peurs, ses angoisses de petite fille. Enfin, elle peut s'ouvrir et se livrer, pour elle,la vie commence à cinquante-deux ans...
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