« Il l'aidait. Il la faisait rire à en pleurer. Il collectionnait les événements cocasses, épiques, drôles, fantaisistes. Il osait. » Dessiner sa vie. La mettre en couleurs. La rythmer avec des possibles.
Si c'est un bilan, il n'est pas comptable.
« Elle » vit. Existe. C'est là la richesse. Un potentiel qu'elle explore au quotidien.
Le récit d'une histoire d'art, d'une histoire d'amour. En Pygmalion, « Il » l'aide à s'épanouir, « Elle », à trouver son art. Ils se nourrissent mutuellement : l'expérience de l'un pour la fraîcheur de l'autre.
Dans Il savait..., Raphaëlle Nicolleau élabore son écriture autour du point d'orgue. Le silence se livre autant que le rythme de ses mots. Elle propose au lecteur, par cette licence artistique, sa propre interprétation
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