Popularisé par sa caricature des Guignols de Canal + à l'occasion des Jeux Olympiques de Nagano, au Japon, en 1998, le journaliste Pierre Fulla a quitté le mythique plateau de « Stade 2 », en 2000. Septuple champion de France d'haltérophilie dans les années 1960, le gamin de Casablanca était entré à la télévision par hasard. Invité dans une émission de télévision, Sport Dimanche, il fait très bonne impression et le légendaire Raymond Marcillac, alors directeur de l'information de l'ORTF, l'embauche comme agent technique vidéo.
Sept ans plus tard, il devient journaliste-reporter à l'ORTF et verra démarrer de jeunes gens comme Michel Drucker, Gérard Holtz ou encore Nelson Monfort.
Dans cette étrange lucarne en noir et blanc, il a fait ses classes auprès de pères fondateurs : Léon Zitrone, Raymond Marcillac, Claude Darget. De puis, il a côtoyé les plus grands sportifs de la planète dans un univers cathodique impitoyable. À 78 ans, ce dinosaure des médias a décidé de raconter le spectacle tour à tour magnifique et tragique qu'il a pu admirer des premières loges auxquelles il a eu accès pendant cinq décennies (il a notamment couvert 7 jeux olympiques d'été, 2 jeux olympiques d'hiver et 3 Tours de France).
Il a été fait membre de l'Ordre National du Mérite et chevalier de la Légion d'Honneur.
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