"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le jeudi 13 mars 1856, un peu avant 5 heures du matin, Jeanne Duval, qui vivait alors avec Baudelaire, le réveilla en faisant du bruit avec un meuble dans sa chambre. Le rêve qu'il vient d'interrompre lui semble si drôle qu'il écrit immédiatement à son ami Charles Asselineau pour le lui raconter en détail. Les rêves, on le sait, jouent dans l'oeuvre et la pensée de Baudelaire un rôle fondamental, mais celui-ci est le seul dont nous ayons la date, le seul dont nous puissions étudier, par conséquent, les circonstances qui sont en effet remarquables, puisque, la veille, le premier de ses livres venait enfin de paraître, la traduction des Histoires extraordinaires d'Edgar Poe, mais qu'il n'en avait pas encore d'exemplaire à sa disposition pour en faire cadeau à sa mère, cadeau qu'il lui fait en rêve. Le commentaire se développe en spirale, à partir de ces données précises, pour en étudier les tenants et aboutissants, la parution des Histoires extraordinaires n'étant que le prélude de celle du livre de poèmes dont les trois titres successifs - Les Lesbiennes, Les Limbes, Les Fleurs du Mal - correspondent à trois stades sur le chemin de la vie de Baudelaire. Peu à peu ce sont toutes les relations entre poésie et sexualité, poésie et révolution, poésie et suicide chez Baudelaire qui s'éclairent d'un jour nouveau.
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