Lecteurs.com vous propose une alternative chic et pas chère au magnifique cadeau en carton mâché...
Lecteurs.com vous propose une alternative chic et pas chère au magnifique cadeau en carton mâché...
Trois nuits d'un personnage - Bélinda Cannone
Pendant trois nuits, Georges erre dans les rues. Il sait qu’il n’apparaît que lorsque son auteur dort, et qu’il disparaîtra lorsque le jour se lèvera, rejoignant alors des feuillets pour y vivre la journée ordinaire d’un personnage de roman.
Qu’est-ce qui arrache Georges chaque fois à la vie de papier pour le projeter dans un monde au sens pour lui encore indéterminé ? Sans doute une énergie, dont le désir des femmes est la forme momentanée que lui assigne le dessin de son autrice.
Georges va rencontrer Mina, le peintre, dont il découvre avec une croissante inquiétude que les tableaux l’absorbent…
Le prénom de Georges est celui du personnage qui deviendra celui d’Antonin une espèce de brouillon pas encore terminé.
La plénitude du temps qui s’écoule est une forme de stress pour le personnage qui attend avec inquiétude à ce que l’autrice termine son roman.
Ce roman me fait penser à la fille de papier de Guillaume Musso (2010), mais Belinda Cannone a écrit son roman en 1994.
Pas facile à lire. Le roman est formé d’un texte ininterrompu, sans chapitres, ni paragraphes bien déterminés.
Le roman est cela dit très original notamment avec la profondeur des sentiments que Belinda Cannone aime décrire et qui nous invitent à la réflexion.
Nu intérieur – Bélinda Cannone
Le protagoniste est un homme qui aime l’amour et les femmes et qui vit depuis dix ans avec l’Une, sa femme, remarquable et intelligente. Il pratique assidument le tango depuis douze ans et c’est lors d’un stage qu’il a fait sa rencontre.
Après un léger infarctus dont il s’est rétabli, il rencontre l’autre : Ellénore, photographe, d’origine polonaise, un esprit ordinaire, tissé d’idées non pas fausses mais convenues, bien-pensantes, qui contrairement à celles de l’Une, et que l’homme avait estimée pas « son genre » notamment pour se protéger, est finalement tombé sous son charme lorsqu’elle lui récite de la poésie de Ghérasim Luca (poète qui a existé) …
Bélinda Cannone nous dresse un portrait d’un homme amoureux de deux femmes, où l’adultère est sans commune mesure une peur qui nous traque à chaque virage. La liberté sexuelle est mise en avant avec des passages parfois joliment crus, mais où la jalousie d’un homme marque le pas sur celui de la femme.
Le féminisme devient alors : liberté, égalité, sensualité !
La fin réserve une surprise et nous laisse libre arbitre de penser qui de l’homme ou de la femme a prouvé le mieux ses sentiments.
Un roman juste, sexualisé, finement psychologique pour les amoureux d’une plume qui glisse sur la peau !
Si vous n’avez jamais lu Belinda Cannone, courez vite en acheter un !
Petit éloge du désir - Bélinda Cannone
Un petit livre d’amour qui exhibe le désir.
Les chapitres sont des paragraphes voire des courtes phrases. Ne voyez pas un roman, mais un embrasement de mots, de sentiments amoureux qui se rencontrent dans une alchimie lorsqu’ils sont lus ensemble.
« Tu jouis avec le cœur, rarement sans ». Ainsi, l’improvisation féconde de l’autrice éclaire nos sens et nous fait abandonner nos oripeaux de l’ego conseillé dans le mot senti(r)mental - sentir-mental : corps-esprit.
Belinda Cannone explique la relation du corps et de l’esprit pour être bien dans l’amour. La joie rend désirable. A partir de là on peut donner sans compter, ne pas s’économiser, ne pas frustrer, même légèrement.
Un livre qui n’est pas féministe. D’ailleurs le désir a-t-il un sexe ? Toute philosophie est incomplète, dont la morale ne contient pas une « EROTIQUE » Robert Desnos.
Belinda Cannone pose bien la question : « si les hommes ne sont plus, ne souhaitent plus être les prédateurs d’antan, impatients et avides de profiter de toute aubaine, qui vont-ils devenir dans le désir ? »
Enseignante de la littérature comparée à l’université de Caen, romancière et essayiste, j’ai vu d’autres ouvrages qui pourraient m’intéresser que je compte bien continuer à découvrir prochainement !
« Le désir t’apporte le vif sentiment d’être toi-même, et pleinement vivante. »
Découverte impromptue et néanmoins très marquante !
J’ai acheté ce petit livre de manière impulsive, pour son titre, sans savoir ce qu’il contenait. Je ne m’attendais pas à cette forme ni à ce propos en fait !
L’auteure nous livre des fragments, paragraphes plus ou moins courts, sur ce thème du désir. Elle utilise la deuxième personne du singulier, s’adressant « à moi », se mettant en scène à travers le lecteur (la lectrice plutôt !!) qu’elle interpelle dans des propos pourtant très personnels. Poétiques, introspectifs, descriptifs, analytiques, érotiques, réflexifs, voire philosophiques .....
Elle retrace ainsi dans une forme de progression la naissance et l’épanouissement d’un désir, ses expressions, ses conséquences, ses significations...
Chaque page, de très nombreuses phrases/expressions/réflexions m’ont interpellée... c’est peu de dire que ce livre m’a touchée en plein cœur, résonnant de mille et une façons, pour mille et une raisons. J’aurais pu souligner, recopier, citer tant de passages !!! Ça se lit en linéaire, pour apprécier la construction globale, ça se déguste de-ci de-là , en feuilletant, en picorant !
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !