"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Michel Host est myope et astigmate. La récente acquisition de verres progressifs lui permet une double vision de ceux qui habitent ce monde, vision qu'il situe tantôt dans une focale voltairienne, après accommodation, tantôt dans une perspective dont il espère que ne l'eût pas désavoué Marcel Aymé, après correction des parallaxes. C'est ainsi que l'on verra, peints avec une tendresse lucide, une jeune femme quitter son vieil amant, un jeune homme tenter de survivre à ses théories de l'amour, un chien nommé Socrate rêver d'un flirt avec une chienne appelée Cléopâtre, un homme mûr comprendre enfin le vrai sens de l'assurance décès, un deuxième conduire sa femme à réaliser son impossible voeu de visiter la Grèce, un troisième - victime de l'amour d'une femme - lancer une mode véritablement nouvelle en matière de coiffure, la tête de l'Anglais John Heathcliff rouler dans la poussière des chemins du Mexique, et bien d'autres choses surprenantes quoique totalement quotidiennes.
Chroniqueur de lui-même et du monde comme il va, poète, romancier, Michel Host poursuit la rédaction des Carnets d'un sédentaire. Parallèlement à Heureux mortels, il publie une traduction des Sonnets de Luis de Góngora aux éditions Bernard Dumerchez.
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