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Henriette Dessaulles a quatorze ans lorsqu'elle note sa rentrée au couvent de Lorette à Saint-Hyacinthe, en septembre 1874 : ce sont les premières pages du Journal, mais d'autres les ont précédées, qui ne nous sont pas parvenues. Elle a vingt et un ans lorsqu'elle y inscrit les dernières phrases, quelque temps avant son mariage, en juillet 1881.
Issue d'une grande famille libérale, petite-nièce et filleule de Louis-Joseph Papineau, cousine du fondateur du Devoir, Henri Bourassa, Henriette Dessaulles illumine pour nous la fin du XIXe siècle, mais elle préfigure tout autant, en sa destinée comme en son écriture, le XXe siècle.
Adolescente, celle qui plus tard sera connue dans le journalisme et la littérature sous le nom de Fadette porte sur son milieu, sur ses contemporains et sur elle-même un regard tour à tour irrévérencieux, tendre, ironique et enjoué.
Le Journal d'Henriette Dessaulles, dont l'édition critique établit pour la première fois le texte intégral, est tout ensemble l'affirmation d'une personnalité attachante, l'histoire d'un amour et une accession à l'écriture.
Jean-Louis Major est l'auteur d'un journal paru sous le titre Entre l'écriture et la parole. Il a aussi publié des ouvrages sur les littératures française et québécoise, dont Anne Hébert et le miracle de la parole et Paul-Marie Lapointe : la nuit incendiée, ainsi qu'un recueil d'essais intitulé le Jeu en étoile.
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