"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans ce recueil, Rikako Fujii rend hommage aux haïkus de son père Lika Fujii, décédé en 2001. Une collection de fragments de vie délicats, marquée par le passage du temps et traversée par les interrogations d!un poète hanté par la fragilité de la vie. Dans la mouvance du haïku de forme libre, et influencé par Hôsai Ozaki (1882-1926), Lika Fujii ne se préoccupe guère du rythme 5-7-5 syllabes (mores en japonais), même s'il s'en approche souvent. De même, la contrainte du mot saisonnier ne lui paraît pas toujours appropriée. Bien sûr, plantes et animaux sont ici croqués avec succès dans le but d'évoquer les sensations ressenties, mais Lika Fujii ne trouve pas toujours dans la nature les images suffisamment fortes pour exprimer ses sombres sentiments. Maladie, mort, sens de l'existence... Lika Fujii saisit avec délicatesse les interrogations qui hantent l'être humain au travers de petites touches mélancoliques, parsemées d'instants riches de sérénité et de gaieté.
Sh?jyora no rinsh? gogatsu no kusa no kaze / Les filles chantent / en canon / vent dans les herbes de mai /
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