Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
De toutes parts montent les discours de la peur, des peurs. Peur de l?insécurité, de la précarité, du chômage.De la violence, de la marginalisation, d?être délocalisé.Peur de l?ouvrier chinois, du plombier polonais, de soncollègue de travail, du terroriste. Peur aussi de ce quel?on mange, de ce que l?on boit, de son corps. Peur duchangement climatique. Peur intime et peur publique.Peur de tout.Cette montée de la parole collective sur l?angoissepourrait être positive : connaître et énoncer ses peurs,c?est déjà les combattre. Il suffirait de changer deregard, de déchausser les lunettes de la morositéambiante pour prendre une mesure apaisée des évolutionspositives comme des risques encourus par nossociétés contemporaines. Or c?est tout le contraire quise passe : loin de se réduire, nos peurs grandissentchaque jour un peu plus. Pourquoi a-t-on tant de malà les affronter, dans un contexte qui est loin de s?êtreautant détérioré qu?on voudrait nous le faire croire?L?exploitation de l?angoisse rapporte, et parfoisbeaucoup, au sens propre. Mais qui a intérêt à gouvernerpar la peur ? Quelles formes de résistance et quellesalternatives peut-on y opposer ?
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