"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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"Autant en emporte le vent", un titre qui résonne, un livre sur la table de chevet de ma mère, une vhs puis un dvd près de la télé du salon... Et pourtant une histoire dont je ne savais presque rien.
1861, Georgie, sud-est des USA, Scarlett vit dans le beau domaine de Tara. Elle convoite un homme qui va en épouser une autre. Elle cherche à exister dans un monde bourgeois avec caractère et détermination. La guerre entre le nord et le sud va tout balayer...
Après une première partie assez lente, le récit s'emballe avec l'arrivée du conflit. Le personnage de Scarlett prend alors une ampleur qui lui manquait cruellement jusque-là. Et la présence de Rhett Butler ajoute un intérêt certain à une histoire qui gagne en intensité sur la fin de ce premier volume.
Pierre Alary propose un beau dessin en travaillant les ombres et les lumières et parvient à épaissir une Scarlett tour à tout touchante, insupportable et courageuse...
Cette BD est l'occasion de découvrir ce classique de la littérature américaine et de faire revivre des personnages mythiques. Voilà pour moi une lacune comblée !
Si Gone with the wind ne vous dit rien, alors Autant en emporte le vent ne pourra que vous faire penser à ce film culte détenteur de huit Oscars.
Mais à l’origine de cette histoire sur fond de Guerre de Sécession, il y a un roman écrit en 1936 par Margaret Mitchell, qui reçut le Prix Pulitzer l’année suivante.
Même si ce roman retrace, avec un état d’esprit sudiste, une période et une vision de l’esclavage auxquelles on ne peut adhérer, ce récit n’en reste pas moins intéressant.
Notamment en raison du fond historique présent à chaque page, que ce soit du roman ou de cette adaptation graphique.
Le récit débute au printemps 1861 alors que la Géorgie est devenue un État confédéré en quittant l’Union.
Scarlett O’Hara est la fille d’un riche planteur de coton et vit confortablement à Tara, une magnifique propriété.
Sa seule préoccupation concerne son avenir qu’elle n’imagine qu’aux côtés d’Ashley Wilkes, dont elle est amoureuse depuis son plus jeune âge.
Mais ce dernier a décidé d’annoncer ses fiançailles avec sa cousine, Melanie Hamilton.
Alors que pendant la soirée, Scarlett a décidé d’abattre sa dernière carte en avouant son amour à Ashley, elle est surprise, pendant sa déclaration, par un des invités, Rhett Butler.
Ce dernier ironise sur le sort de cette pauvre “dame du monde” et provoque l'ire de Scarlett, qui décide d’ignorer cet odieux personnage.
Quelques mois plus tard, les Yankees sont aux portes d’Atlanta où Scarlett s’est réfugiée après son mariage avec Charles Hamilton. Devenue veuve de guerre, puis maman, le hasard la met sur la route de Rhett Butler, devenu capitaine d’un navire de contrebande.
La guerre, les morts, la peur, le manque, la faim vont rapprocher ces deux personnages tellement antagonistes.
Faire une adaptation graphique de ce roman fleuve (plus de 1500 pages en version poche) était une véritable gageure.
Pierre Alary s’y est attelé et cet album est une réussite. Quant à l’objet livre très qualitatif, quant à l’adaptation que je trouve fidèle et surtout quant à ce magnifique dessin qui ne peut que nous donner envie d’attendre, avec une grande impatience, le deuxième tome de l'histoire de Scarlett O'Hara.
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