"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Des nombreux problèmes qui exercèrent la téméraire perspicacité de Lönnrot, aucun ne fut aussi étrange - aussi rigoureusement étrange, dirons-nous - que la série périodique de meurtres qui culminèrent dans la propriété de Triste-Le-Roy, parmi l'interminable odeur des eucalyptus. Il est vrai qu'Eric Lönnrot ne réussit pas à empêcher le dernier crime, mais il est indiscutable qu'il l'avait prévu... »
J'ai fait l'effort d'aller jusqu'au bout mais franchement, à par une nouvelle ou deux qui restent "comestibles" c'est absolument déroutant. Certaines nouvelles n'en sont même pas, beaucoup de références complètement obscures pour le commun des lecteurs... sûrement extrêmement trop intellectuel pour moi.
L'auteur est obsédé par les bibliothèques (les textes et les langages en tout genres), les labyrinthes, et autres choses qui apparaissent quasi dans chaque texte d'une façon ou d'une autre.
On a vraiment l'impression que ces textes sont réservés à des esprits supérieurs et du coup on se sent laissé de côté.
L’écrivain se promène comme dans un rêve (mot qui revient fréquemment) – parfois un cauchemar ( p 103) -, entrainant son lecteur ou sa lectrice avec lui dans un labyrinthe déroutant.
Le vertige des possibilités infinies rendent le chemin ardu, qu’une érudition avérée peut venir obscurcir encore.
À moins de se laisser emporter dans le dédale mental de l’auteur.
Lire plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2022/08/08/jorge-luis-borges-fictions/
C'est la mort dans l'âme (j'en fait beaucoup, je sais... ) que j'abandonne la lecture de ce recueil de nouvelles du "Maître".
Daniel Pennac m'y autorise alors j'use de mon droit de ne pas finir un livre.
Pas un caprice mais là, c'est trop dur !
La lecture doit rester un plaisir pas une torture intellectuelle.
Vaincu au bout de 125 pages, ça reste honorable, non ?
Les références historiques, littéraires, philosophiques et tant d'autres ont eu raison de mon cerveau étroit et j'avoue avoir touché mes limites.
Borges est probablement un auteur majeur mais pour les esprits supérieurs, ce que je ne suis pas. *
Je rends les armes et laisse ce recueil de nouvelles ou la symbolique, le surréalisme prennent toute la place.
Une oeuvre pour les aficionados !
Lecture pas simple, mais fantastique, Borges joue avec son lecteur et l'instruit, sans doute son meilleur livre avec son Essai d'autobiographie.
Borges a le don tout à fait unique de vous faire voyager à l'intérieur de votre propre esprit. Il sait en un minimum de mot provoquer votre imagination et lui faire redessiner un monde qu'il a lui-même créé.
C'est une expérience captivante que de lire Borges.
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