"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Haute écriture pour ce texte écrit à partir d'une peinture du Louvre, principe de la collection XVIIème : le portrait d'Alof de Wignacourt par le Caravage. Le Grand-Maître de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem avait combattu les Ottomans pour défendre Malte lors du Grand Siège de 1565. Mais l'auteur délaisse le fait guerrier pour entrer au coeur du corps à corps, du désir, des blessures et de la mort.
Un résumé de cette œuvre serait réducteur. Si votre curiosité est exacerbée, je vous recommande de lire ce livre en une fois, en une seule respiration. Un récit qui s’étend sur quelques quarante pages, sans majuscule, sans point. Sans phrase aucune. Des répétitions. Une logorrhée qui nous plonge dans un combat du XVIIème siècle, au plein cœur de ce tableau. Une lecture qui ne peut vous laisser de marbre. Si la lectrice que je suis a été bousculée dans ses attentes, la prof de français quant à elle a été horrifiée par l’absence de construction syntaxique. Ce texte pourrait être adapté en théâtre : un long monologue qui rappellerait Lucky dans un certain Godot qu’on attend toujours…
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