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La réélection de François Stolon, jeune président de la République française, devait être une formalité...
Le système semblait avoir désigné le vainqueur quand un tragique accident de vélo vient gripper des machineries bien huilées.Chaque journée, chaque week-end, chaque semaine défilent au rythme des crises permanentes, des annonces de campagne, des demandes pressantes des journalistes. Seuls quelques juges évoluent dans un monde parallèle et continuent à dérouler leurs propres agendas.
Esthétique de la trahison nous plonge dans l'intimité des femmes et des hommes de pouvoir comme si micros et caméras y avaient été dissimulés : du palais de l'Élysée aux plateaux de télévision, des bancs de l'université à ceux de l'Assemblée nationale, des QG de campagne à la propriété d'un milliardaire, des sièges d'un taxi à ceux des limousines officielles, d'un ministère au cabinet d'un juge d'instruction.
Dans ce roman captivant, nulle vérité ou post-vérité. Le lecteur décidera si un personnage a trahi ou s'il est resté fidèle à luimême. C'est une question de point de vue ; celui du lecteur n'est pas celui du militant, celui du journaliste n'est pas celui du juge et encore moins celui de l'écrivain.
Stéphane Juvigny conseille des politiques et des entreprises. Il a notamment exercé en cabinets ministériels. Esthétique de la trahison est son premier roman.
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