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Elisabeth Louise Vigée-Lebrun

Couverture du livre « Elisabeth Louise Vigée-Lebrun » de  aux éditions Reunion Des Musees Nationaux
Résumé:

Il s'agit de la première rétrospective en France consacrée à Louise-Élisabeth Vigée, épouse Le Brun (1755-1842). Elle présente ses plus grands chefs-d'oeuvre et la vie de passion de cette artiste de talent, dans une période mouvementée de l'Histoire de France.

Née dans un milieu d'artistes et... Voir plus

Il s'agit de la première rétrospective en France consacrée à Louise-Élisabeth Vigée, épouse Le Brun (1755-1842). Elle présente ses plus grands chefs-d'oeuvre et la vie de passion de cette artiste de talent, dans une période mouvementée de l'Histoire de France.

Née dans un milieu d'artistes et d'artisans, élève de son père pastelliste, puis de Doyen et de Gabriel Briard, alors qu'elle n'a que 14 ans, elle révèle ses précoces et grandes dispositions pour le dessin.
Joseph Vernet et Greuze lui prodiguent conseils et introductions qui la font remarquer et accepter par les élites françaises et européennes. Son talent, sa beauté et son esprit lui permettent d'accéder aux cours de France, d'Italie et de Russie.

Respectant la tradition des grands peintres de cour comme Raphaël, Rubens et Van Dyck, elle fera les portraits des plus grandes figures de son époque, bénéficiant aussi d'être de la même génération que les plus éminents personnages de la Cour, le roi et ses frères et soeurs, la reine et les principaux membres de la famille royale.

Appelée auprès de Marie-Antoinette à Versailles, Élisabeth Vigée Le Brun s'attachera à celle qu'elle immortalise dans ses plus beaux tableaux. Sous la protection de la Reine, elle développe et affirme sa maitrise et devient la portraitiste de la famille royale.
Elle tient salon, mène une vie mondaine active et, très consciente de son talent, gagne beaucoup d'argent.

Son parti-pris esthétique, dénué d'artifices, révolutionne la mode de l'époque, et libère le corps des femmes pour en révéler la beauté naturelle.

Son exil dès 1789, la ait voyager en Italie et en Autriche, jusqu'à ce qu'elle soit invitée en Russie, puis dans les autres cours d'Europe où elle vit dans le luxe, ne manquant jamais de commanditaires. Son retour en France n'est autorisé qu'en 1802. Royaliste convaincue elle restera nostalgique de l'Ancien Régime. Elle continue à peindre, faisant évoluer son style vers plus de rigueur sous l'influence de Jacques Louis David. Elle consacre ses dernières années à la rédaction de ses Mémoires, publiés entre 1835 et 1837, sous le titre de Souvenirs.

L'exposition réunit ses plus belles oeuvres : peintures, pastels, dessins et pièces d'archives, afin de mieux comprendre la renommée dont elle a bénéficié jusqu'à la fin de sa longue vie, et apprécier son art raffiné, savoureux, sensuel et palpitant de vie, dans toute ses déclinaisons.

L'exposition se tiendra à New York de février à mai et à Ottawa de juin à septembre 2016.

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