"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est le roman d'un pays : le Périgord noir. Depuis le secondaire, des traces sont visibles de ce que cette terre a vécu : convulsions, naissance d'une flore propre : chênes noirs, arbres à aubier, saules, oseraies, roseaux, coudriers... Paul Placet donne la parole aux rivières, aux collines, aux forêts, à l'immense rumeur de l'obscur. Il nous parle des érosions, des métaux, des pollens, de la vie avec ses péripéties et ses métamorphoses. Parce que la vie écrit, pour qui sait lire et regarder, le plus extraordinaire des romans.
Paul Placet a été l'ami très proche de François Augiéras qu'il rencontre en 1949. Instituteur aux Eyzies de Tayac, sur les bords de la Vézère, il obtient en 1954 un premier détachement outre-mer, à Madagascar, puis un second, en 1958, au Mali. C'est là que prend corps le projet du livre Les Cahiers d'Ibrahim (La Différence, 2004). Outre un volume de correspondance avec François Augiéras, il publie divers ouvrages pour faire connaître son oeuvre - dont, à la Différence, Augiéras, le peintre et dans la collection " Minos " une préface à Les Barbares d'Occident et François Augiéras, un barbare en Occident (2005). Il est le co-auteur de La Chasse fantastique (2004).
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