"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pourquoi « Douze » ?
Tout d'abord parce que je déteste le 11, pas seulement en septembre.
Ensuite parce que le 12 est riche de symboles religieux, mythologiques, ésotériques... Et pour les plus cartésiens, c'est un repère qui permet de se situer dans le temps. C'est l'aiguille qui fait le tour du cadran, telle une trotteuse qui, dans une course sempiternelle, s'obstine à franchir les douze heures, comme autant d'obstacles à surmonter, ce temps déjà perdu. Ce sont les douze mois de l'année qui s'égrènent de l'Epiphanie à Noël...
Enfin, le 12 annonce le 13. Si à la douzième station Jésus est mort sur la croix, à la treizième, il en est descendu. Et si, au tarot, la lame du pendu invite à une remise en question pour clore un cycle involutif, c'est pour ouvrir à une renaissance.
C'est parce qu'il est vain de se lancer à la recherche du temps perdu et que ce nombre est promesse de renouveau que j'ai décidé, sans perdre plus de temps, de publier treize textes à la douzaine.
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