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Dictionnaire de la Commune

Couverture du livre « Dictionnaire de la Commune » de Noel-B aux éditions Memoire Du Livre
Résumé:

Mars-mai 1871 : trois mois qui, avec le trésor perdu d'un désir de révolution durement réprimé, ne cessent de nourrir la réflexion politique d'aujourd'hui.
A Paris, les révoltés idéalistes s'opposent au pouvoir de la République de Jules Grévy, président, et de Louis Adolphe Thiers, chef du... Voir plus

Mars-mai 1871 : trois mois qui, avec le trésor perdu d'un désir de révolution durement réprimé, ne cessent de nourrir la réflexion politique d'aujourd'hui.
A Paris, les révoltés idéalistes s'opposent au pouvoir de la République de Jules Grévy, président, et de Louis Adolphe Thiers, chef du pouvoir exécutif, qui gouvernent la France après l'écrasante défaite de Sedan.
Varlin, Ferré, Vallès et tant d'autres créent et animent la Commune de Paris sur les principes des penseurs collectivistes, tels que Proudhon et Fourier. A travers le pays, d'autres villes sont le siège de rebellions identiques qui revendiquent elles aussi l'appellation de " communes ".
Dans la capitale, les Communards détruisent les symboles du pouvoir bourgeois (la colonne Vendôme) et mettent en place des réformes égalitaires : séparation de l'Eglise et de l'Etat, reconnaissance juridique des enfants naturels et des " concubines "...
Repliés à Versailles, Thiers et l'armée entrent en guerre avec le mouvement libertaire et populaire. La répression par les troupes " versaillaises " est impitoyable.
Au cours de la " Semaine sanglante ", du 21 au 28 mai, des milliers de Communards - entre 20 000 et 35 000 - sont exécutés. Des milliers d'autres sont arrêtés et déportés.
" Les hommes, les faits, les sentiments, les idées, la vie quotidienne sont les principaux matériaux de ce Dictionnaire de la Commune. Sa composition affiche l'arbitraire de l'ordre alphabétique et démonte par là le récit même qu'elle appelle et alimente : c'est un texte sans hiérarchie, sans chronologie et, par nature, pluriel.
L'événement s'y démultiplie et retourne à cet état de chantier que l'histoire a pour habitude de nier en faisant de lui un monument fini. Sur ce chantier le texte demeure en état de travail : il permet d'établir des rapports entre toutes les parties de l'" histoire " mais il n'achève aucun de ces rapports afin de s'en approprier l'intelligence et le mérite - ceux-là sont laissés au lecteur. Pas de vérité toute faite, uniquement des relations que la lecture établit pour s'en aller à la recherche de la vérité.
"

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