"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
A Twisted River circulent des histoires... Celles que les bûcherons racontent dans la chaleur du camp, peuplées d'ours et de sensuelles Indiennes. Et celles qu'ils taisent, comme cette nuit glacée qui a vu la fuite de Dominic et de son fils, après le meurtre accidentel de la maîtresse du shérif. En cavale à travers l'Amérique, ils tentent de semer leur passé. Mais peut- on oublier Twisted River ?
Irving et moi, c'est une histoire compliquée. Parfois, je l'adore, et d'autres fois, ça passe beaucoup moins bien...
Cette fois-ci, ça n'est pas passé. Et c'est dommage car mes co-lectrices, ont adoré, et je me suis retrouvée sur le bord de la route...
D'emblée, la Irving touch est reconnaissable, roman-fleuve, filiation, amitié, contraste physique, une touche de burlesque, un ours, des personnages forts et inoubliables (ah Ketchum
Je viens de découvrir John Irving avec ce roman et j'ai adoré !
C'est l'histoire d'une vie, de plusieurs vies entremêlées, de fuite en avant, de vengeance.
J'ai trouvé passionnante la mise dans l'ambiance immédiate du monde des bûcherons, de leur mode de vie dans les campements au milieu des bois.
Cet univers d'un autre temps, dont je ne connais absolument rien a été de l'évasion totale pour moi.
J'adore les histoires comme ça, étalées dans le temps, sur plusieurs décennies, qui nous racontent la vie d'une famille... mais par ailleurs ça met en exergue la brièveté de l'existence, qui dure le temps d'un feu de paille lorsqu'on la regarde dans son entièreté.
Histoire de plusieurs vies intimement liées, ces grands espaces qui me fascinent depuis l'enfance, ce "souffle americain" qui me fait rêver, tout était réuni pour me plaire !
J'ai parfois l'impression qu'on ne vient pas de la même planète, les américains et nous, tellement tout est différent.
Et c'est la première fois que je lis dans un roman une digression qui fait 39 pages !! ou alors peut-être que John Irving est fâché avec l'immobilisme et qu'il aime faire le grand écart continuel entre passé et présent.
Les personnages sont haut en couleurs, extrêmement attachants et pour certains complètement délirants, tel Ketchum le bûcheron.
Cette histoire belle et douloureuse, souvent drôle, est une histoire d'amours, de toutes les formes d'amour ; paternel et filial, celui avec un grand A et ces étranges sentiments qui restent quand on l'a perdu, mais aussi cette amitié inextinguible, plus forte que tout et qui prend tant de place, qui génère une loyauté sans faille !
Une belle histoire d'hommes, où les femmes bien qu'essentielles ne sont que des étoiles filantes.
J'ai tellement aimé que bien évidemment maintenant j'ai envie de découvrir les autres romans de John Irving ‼
Longtemps j'ai patienté avant d'acheter ce roman, dont j'attendais la sortie en format poche. Oui, je sais j'ai un petit côté cinglé en ce qui concerne les livres, mais ce format a deux avantage pour moi: il ne déparera pas avec les autres romans d'Irving, et il est moins cher qu'un grand format. Mon porte-monnaie me remercie. ^^ Et finalement, à part le fait de le croiser régulièrement dans les rayons des librairies, je n'ai pas été tentée plus que ça, car je n'ai pas lu de critiques enthousiasmes sur ce dernier, et peu de répercussion dans la presse (ou alors j'ai inconsciemment fermé les yeux lorsqu'il y en avait...).
Un fait doit être posé d'emblée, John Irving est l'un de mes auteurs favoris, donc à chacun de ses romans la barre est placée assez haut. Et là, dur. J'ai ressentis - plus que lors de ma lecture de ses autres romans - un ennui profond, durant, je dirai, un bon tiers du roman, mais je me suis accrochée: auteur-favori oblige. ^^
Entracte: Un mot m'a interpellée à deux reprises dans ce récit: "hénaurme". Au début je me suis dit que c'était un peu énorme comme faute d'orthographe, et à la seconde fois, je suis quand même allée faire un tour dans le dictionnaire, et en fait cette déformation sert à accentuer, telle une plaisanterie, la signification du mot de façon exagérée. Fin de l'entracte.
Bien sûr l'auteur doit posé la situation, mettre en place les personnages principaux et secondaires (et il y en a beaucoup), etc. Mais les changements de narrateurs - entre le père (qui est aussi grand-père), le fils (qui est aussi père) et le petit-fils (qui est aussi fils); entre le passé et le présent de chacun - même s'ils sont nécessaires, m'ont paru un peu embrouillé. Je dois bien avoué également que tous ces éléments m'ont un peu perdue au début. Comme je dis souvent: "trop d'infos tuent l'info".
Bon, tout ça n'est pas très positif, je sais. Mais une fois tout ce flou dépassé, le lecteur plonge dans l'histoire pour n'en ressortir qu'à la dernière page. C'est génial (peut-être un peu moins que d'habitude, mais génial quand même)! Bien sûr, j'ai retrouvé les thèmes de prédilection de l'auteur, à savoir: le New Hampshire, les ours, les morts violentes (et parfois pour des raisons futiles), la relation parent/enfant et la cellule monoparentale, la vague d'évènements accidentels qui place les personnages dans des situations frôlant l'improbable...
Il faut noté que Danny est le porte-parole de l'auteur, et ça aussi c'est très intéressant. D'ailleurs, à propos des personnages, j'ai remarqué que les principaux sont des hommes, les femmes sont au second plan. Et elles sont soit aides en cuisine, soit femme de ménage. Je dis ça, je dis rien, mais y aurait-il un message Mr Irving?! Comme dans tous ses romans, les personnages sont très nombreux, et néanmoins bien définis psychologiquement. Mais je dois avoué que le moteur de cette "dernière nuit à Twisted River" est incontestablement ce bourrin de Ketchum. C'est la vraie réussite de ce roman.
Les paysages décrits sont magnifiques, je pense surtout, en disant ça, à l'île... La page ultime est tout juste "hénaurme", mais je n'en dirais pas davantage.
Amatrice de l'auteur, j'ai abordé son nouveau roman confiante mais le début m'a été pénible avec ces descriptions longues et sans intérêt, ces personnages difficiles à différencier les uns des autres.
Le milieu du livre est beaucoup plus intéressant et très prenant et on s'attache enfin aux personnages, désireux de savoir ce qui va leur arriver. Et on se laisse guider jusqu'au dénouement avec intérêt et du suspens. A LIRE
J ai honte de l' avoir abandonné si vite mais je m' ennuyais, il m' ennuyait. Peut-être une autre fois
C'est la première fois que je lis un roman de John Irving, à part, il y a longtemps, une tentative avortée (faute de temps, d'intérêt...) du Monde selon Garp. Et je dois avouer que je me suis forcée à continuer car j'ai senti plusieurs fois l'ennui me gagner au cours de sa lecture (pardon aux inconditionnels).
Et pourtant, c'est un roman qui ne laisse pas indifférent, loin de là ! J'ai aimé beaucoup de choses dans ce livre foisonnant, à commencer par l'histoire de cette course poursuite dans le Nord-Est des Etats-Unis, cette histoire d'hommes, de pères, de destin inéluctable... Et puis il y a la nature, la neige et les ours, les femmes qui se battent comme un homme, les bûcherons qui abattent les ours, des personnages hauts en couleur et hors du commun... Une l'histoire d'hommes qui aiment leur fils et qui ont peur pour lui, une réflexion sur le métier de romancier, et ce pendant 50 ans d'histoire américaine, de la guerre du vietnam à l'attentat du World Trade Center.
Mais j'ai été souvent rebutée par le procédé littéraire qui consiste à situer un évènement et à raconter à rebrousse-poil se qui s'est passé avant, également par la multitude de détails concernant les restaurants, les menus, les serveuses, la famille italienne.... bref, c'est une lecture qui n'a pas été fluide, c'est le moins qu'on puisse dire et qui me laisse une impression assez mitigée : une belle histoire dont la construction m'a gênée...
je n'ai pas pu le terminer....ennuyeux....
Un livre avec tous les thèmes favoris de J Irivng. Un livre à lire jusqu'au bout de la nuit !
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