Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
A partir de la formule stoïcienne d'epictète qui définit la liberté comme sagesse de s'en tenir à ce qui dépend de soi et en continuité avec la distinction de rousseau, entre l'amour de soi, source d'authenticité et d'indépendance, et l'amour-propre, pur reflet de l'opinion des autres, mme de staël examine l'effet funeste des passions sur le bonheur : leur pouvoir de destruction de l'autonomie et de l'identité du sujet.
Elle analyse les passions positives, mais surtout celles destructrices : l'amour de la gloire, la vanité, le jeu, l'avarice, l'ivresse, la vengeance, l'esprit de parti et l'inconscience face à la menace du malheur. elle propose ensuite des moyens pour les combattre : la philosophie, l'étude, la bienfaisance.
Ce texte, classique par son propos, brille par l'intelligence exceptionnelle de mme de staël : par la manière dont celle-ci nous donne à voir l'avancée d'un raisonnement, la formation d'une pensée, son mouvement de reconquête de soi, contre la confusion des sentiments et l'opacité des sensations.
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