"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
A partir de la formule stoïcienne d'epictète qui définit la liberté comme sagesse de s'en tenir à ce qui dépend de soi et en continuité avec la distinction de rousseau, entre l'amour de soi, source d'authenticité et d'indépendance, et l'amour-propre, pur reflet de l'opinion des autres, mme de staël examine l'effet funeste des passions sur le bonheur : leur pouvoir de destruction de l'autonomie et de l'identité du sujet.
Elle analyse les passions positives, mais surtout celles destructrices : l'amour de la gloire, la vanité, le jeu, l'avarice, l'ivresse, la vengeance, l'esprit de parti et l'inconscience face à la menace du malheur. elle propose ensuite des moyens pour les combattre : la philosophie, l'étude, la bienfaisance.
Ce texte, classique par son propos, brille par l'intelligence exceptionnelle de mme de staël : par la manière dont celle-ci nous donne à voir l'avancée d'un raisonnement, la formation d'une pensée, son mouvement de reconquête de soi, contre la confusion des sentiments et l'opacité des sensations.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !