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QUAND S'OUVRE CE TROISIEME TOME du journal tenu méticuleusement par le conseiller des deux premiers présidents de la Vè République, le général de Gaulle s'est retiré à Colombey. Alain Poher est président de la République par intérim et va être le candidat de la droite classique et des modérés ; il a mis fin aux fonctions de Jacques Foccart. Les barons du gaullisme soutiennent la candidature de Georges Pompidou, mais la famille gaulliste se déchire.Malgré lui, l'auteur est au centre de la campagne électorale, dont les épisodes les plus spctaculaires sont ceux de la défoccartisation de l'Etat. Pompidou élu, Foccart reprend ses fonctions élyséennes. Il nous fait assister aux premiers pas du deuxième président de la Ve République, marqués par l'ouverture politique. Mais il faut attendre la mort du Général pour que son successeur s'émancipe. Dès lors, les relations commencent à se tendre entre le chef de l'Etat et Jacques Chaban-Delmas, son Premier ministre, d'une façon qui n'est pas sans rappeler la détérioration des rapports de gaulle-Pompidou, au cours de la période précedente, ni sans préfigurer ce qu'on appelera en 1986 la cohabitation. Relativement moins impliqué dans la politique intérieure qu'auparavant, Foccart donne toute sa mesure dans les affaires africaines. Souvent contre l'avis des ministres concernés, il convainc Pompidou, cas par cas, d'appliquer la politique africaine élaborée naguère par le général de gaulle.Parfois, le mémorialiste se mue en journaliste. Cela nous vaut des reportages brillants sur ses déplacements et rencontres, ainsi qu'une superbe relation du voyage triomphal dans lequel il entraîne Pompidou en Afrique, en 1971.Au jour le jour, sous la plume d'un familier, voici le premier témoignage approfondi, ponctué de révélations comme les tomes précedents, sur les années Pompidou.C'est passionnant. Même si la Ve République n'y ressemble pas forcément aux livres d'une histoire trop convenue.JEAN-PAUL MULOT (Le Figaro)Le verbatim de Foccart fourmille de jugements assasins sur les hommes.NICOLAS BRIMO (Le Canard enchaîné)Une flânerie paresseuse dans les greniers de la Vè République. C'est à la fois poussiéreux et très vivant. GHISLAINE OTTENHEIMER (L'Express)Ce récit au jour le jour, aux premières loges (...), est tout à fait passionnant.GERARD COURTOIS (Le Monde)
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