"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1962, un jeune Noir américain décide de traduire l'oeuvre d'Efim Klikov, un écrivain exécuté sous Staline et auteur de trois romans secrets traitant de la censure. C'est l'époque de la guerre froide, de Martin Luther King, du retour providentiel des Negroes en Afrique. Curtis Alexander Brown grandit chez un Russe exilé dont sa mère est la domestique, fréquente à l'adolescence une communiste américaine, part pour le Ghana avant de gagner l'URSS, tandis que les siens participent à la lutte pour les droits civiques. Mais le parcours de Curtis est avant tout littéraire quand, bouleversé par le premier roman de Klikov, il décide de tout faire pour rendre justice à cet écrivain victime de la terreur stalinienne. Curtis dans la langue de Pouchkine est un roman sur la littérature, la création et la censure ; sur la solitude, l'exil et l'écriture ; sur la place de la fiction au pays du mensonge soviétique. C'est surtout l'histoire d'un homme et d'une supercherie progressive, celle d'un «village Potemkine» rédigé par le nègre involontaire d'un écrivain posthume...
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