"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il y a cent ans, au matin du 10 mars 1906, un puissant coup de grisou fait voler en éclats les installations des mines de Courrières. Au soir de cette journée, une constatation s'impose à tous : quelques 1200 mineurs ne sont pas remontés. Morts ? Brûlés ? Emmurés ? Qui sait ?... Cependant, avec une célérité étonnante, la Compagnie fera abandonner les recherches et muter la mine... Trois semaines plus tard, treize « rescapés » apparaissent au jour !
Ce qui était un accident du travail, le plus tragique de notre histoire sociale, n'était-il pas un crime ? Le plus odieux qu'on puisse imaginer.
Ce livre présente le récit, au jour le jour, de la catastrophe, de ses multiples rebondissements et de la colère ouvrière qu'elle a provoquée.
Pour faire revivre ces évènements, Jean-Claude Poitou s'est « mis dans la peau » d'un reporter de la Petite République, chargé de « couvrir » la catastrophe. Mêlant l'exactitude de l'information historique et la vivacité du récit littéraire, il nous livre un texte fort, qui mérite de figurer au nombre des ouvrages qui comptent dans la littérature consacrée au monde du travail. Coédition Le Temps des Cerises / VO éditions
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