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Couloir n° 6est le journal de prison d'Ebrahim Nabavi, célèbre journaliste et écrivain iranien, qui fut condamné à huit mois de prison "pour insultes aux autorités, diffamations, publications mensongères et accusations non fondées à l'encontre du régime". Ayant, grâce à sa bonne étoile et à sa notoriété, eu la possibilité de choisir son lieu de détention, il décida de purger sa peine avec les droit commun dans la section des "délinquants économiques", la section "des escrocs", en fait celle des hommes d'affaires de l'ancien régime. Il y côtoya une population haute en couleur dont la vie quotidienne était ponctuée de moments de grande intensité quand des prisonniers étaient conduits à l'échafaud. Bref, si ses conditions de vie en prison ne furent pas à proprement parler insoutenables, Ebrahim Nabavi ne tint que grâce à l'écriture pratiquée journellement.
Aussi bien, ces carnets de prison ne cachent ni ses ambitions littéraires ni ses admirations, jusqu'au titre qui est un hommage à Anton Tchékhov, son écrivain préféré. On ne peut que souscrire aux déclarations de l'auteur : "Ce livre, qui est le journal de mon séjour en prison, ressemble à un roman. "
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