"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Durant la période de 1761 à 1775 couverte par ce troisième et dernier tome, Duval poursuit sa correspondance avec Pierre Gamond, conseiller et surintendant des bâtiments du prince Charles-Alexandre de Lorraine ; avec Dufresne d'Aubigny ; avec Frère Zozime, devenu maître du noviciat des ermites à Messein ; et surtout, il en entreprend de nouvelles, avec Anastasie Socoloff, en partance pour la cour de Catherine II de Russie, une jeune Russe qui devint sa femme de chambre ; avec Jean-Baptiste Dei, bibliothécaire du grand- duc de Toscane ; et avec Jules-Charles Schlaeger, directeur du cabinet des médailles du prince de Gotha ; avec Alexandre-François Hugnin, professeur de géographie à l'École royale militaire de Paris ; avec Alexandre Deleyre et Radix de Sainte-Foy, tous deux anciens membres de l'ambassade de France à Vienne ; avec Charles Mertens, médecin viennois, qui dirigea la maison des orphelins de Moscou ; avec Athanase Balla, compagnon de voyage de Diderot ; et d'autres encore.
Si les deux premiers tomes de la Correspondance de Valentin Jamerey-Duval ont été marqués par l'activité et le dynamisme remarquables de Duval, ce dernier tome l'est davantage par la prise de conscience de l'irréversibilité de l'âge. Ainsi nous pouvons retracer le parcours de Duval vers sa progressive retraite professionnelle, abandonné peu à peu par ses proches et amis qui disparaissent un à un, et vers sa propre mort.
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