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La personnalité de Paul Claudel est si forte, et si considérable son oeuvre, qu'aucun aspect de l'une ou de l'autre n'a jamais pu laisser indifférent, tant Claudel a su jouer de tous les registres : la passion et la démesure, la tendresse et la subtilité, la religion et l'humour. La correspondance qu'il échangea, de 1911 à sa mort, avec Gaston Gallimard reflète ses outrances (notamment à propos de certains auteurs et de certains ouvrages publiés par les Éditions Gallimard) comme son goût de la perfection esthétique. On sait que ce fut pour publier L'Otage (qui est «considérable», selon le mot de Gide), que Plon convoitait, que fut créé, en 1911, le comptoir d'édition de La Nouvelle Revue Française. Certes, les lettres échangées entre Claudel et son éditeur (parfois passionnelles) ont souvent trait à des questions de contrats, de règlements de droits, de diffusion de ses livres, mal assurée à son gré, ou de chèques non encore reçus. Mais Claudel témoigne aussi d'un constant souci de la typographie et de la présentation de ses oeuvres. Bref, la publication de cette correspondance, agrémentée d'une iconographie peu connue et accompagnée d'abondantes notes, permettra de découvrir un nouveau visage d'un écrivain qui demeurera l'un des plus grands créateurs de son siècle.
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