"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Combray s'ouvre avec la voix mystérieuse d'un narrateur sans âge et sans visage qui ne sait où il est ni qui il est. Une madeleine trempée dans du thé met en branle sa mémoire et fait ressurgir le temps perdu de l'enfance. C'est un monde entier qui renaît, rythmé par les rituels familiaux, les promenades, les lectures et marqué par l'émergence du désir et la naissance d'une vocation d'écrivain. Combray est le roman des apprentissages et des initiations. C'est aussi le début du grand cycle de la Recherche du temps perdu : Proust y met en place toute sa poétique et prépare les révélations finales du roman.L'accompagnement critique dessine le contexte culturel, artistique et historique, indispensable pour comprendre la révolution littéraire qu'a provoquée ce roman. Il présente une étude détaillée de l'ouverture, une analyse de la conception du temps et des personnages proustiens ainsi que des développements sur la place du désir et de l'art dans Combray. Une dernière section consacrée à l'intertextualité prolonge et enrichit la lecture en proposant un corpus de textes qui offrent autant de résonances à l'oeuvre de Proust.Roman (XX? siècle) recommandé pour les classes de lycée. Texte intégral.
Force m’est de constater que lors de ma première lecture de ce texte il y a plus d’une vingtaine d’années, j’étais passée complètement à côté.
20 ans plus tard, devenu maman, je comprends et ressens les couchers tardifs du narrateur, grappillant encore et toujours un baiser de sa mère.
Je n’avais pas perçu, lors de ma première lecture, l’omniprésence de la nature dans ces pages : les fleurs, les lilas et les nymphéas.
Mais aussi la présence de la couleur, notamment la couleur jaune et rose.
J’ai aimé découvrir Combray et la tante du narrateur ; sa bonne et cuisinière et la découverte du sadisme par l’enfant.
Je n’avais pas oublié « La charité de Giotto » qui accouche dans la maison.
J’ai redécouvert la grand’mere qui ajoute un filtre d’art au cadeau qu’elle veut faire, aux risques et périls du receveur.
Enfin, j’ai aimé me laisser porter par les phrases et les associations d’idées du narrateur.
L’image que je retiendrai :
Celle de la visiteuse de l’oncle Octave, toute de rose vêtue avec un grand collier de perles.
http://alexmotamots.fr/?p=2395
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