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Tout d'abord, merci à lecteurs.com de m'avoir permis de découvrir ce roman. J'ai également appris qu'il était sorti au cinéma en 2016 et je pense le regarder sous peu.
Chouquette ne raconte pas une seule histoire mais plusieurs. On y découvre une femme trompée par son mari mais dévoué, une grand-mère en devenir, une mère presque inexistante. Chouquette est un personnage qui m'a touché, aveuglé par "l'amour" qu'elle porte à son mari depuis tant d'années.
Adèle, la fille de Chouquette, nous permet d'un peu mieux cerner Chouquette et on comprends vite que la relation que la grand-mère entretien avec son petit fils n'existe pas.
Au fil de l'histoire, la vie des personnages est un peu moins mystérieuse, et j'ai apprécié ce côté là.
J'ai aussi beaucoup aimé le côté très réaliste et plutôt bien finis sur le côté "économique" (même si je n'ai pas tout compris là dedans).
En bref, une lecture agréable, rapide et attendrissante.
Le site Lecteur.com m'a donné la possibilité de découvrir ce petit roman en me le faisant gagner, je les en remercie.
Chouquette est une étonnante histoire, où le lecteur reste un peu " le cul entre deux chaises", pardon pour le vocabulaire mais c'est ce que je ressentais durant ma lecture.
J'ai beaucoup d'affection pour Catherine grand-mère qui ne veut pas l'être, épouse on ne peut plus dévouée, trahie, trompée, bafouée mais qui tente de rester digne. Catherine est aussi une petite bourgeoise qui passe des vacance à St Tropez et ne daine pas s'occuper de son petit fils... Et j'ai également beaucoup de sentiments pour sa fille Adèle, mère de Lucas, qui voudrait tant qu'il ai une grand-mère comme les autres et qui pourtant juge sa mère très durement et ne fais pas preuve de beaucoup de compréhension à son égard.
Des sentiments mitigées envers ces deux personnages, et passent à leurs côtés des êtres un peu barrés, qui vivent dans un autre monde.
Un petit roman qui file, agréable et par moment touchant, tant on sent Catherine paumée et triste.
J'ai beaucoup aimé ce roman qui évoque de nombreux sujets de réflexion : relations mère-fille, rapport à l'argent, amitiés, et bien sûr le statut de grand-mère mais bien d'autres encore. C'est léger, bien écrit, moderne, humain et met en joie.
P.S : j'ai vu l'adaptation cinématographique, j'ai été surprise par le livre, à mon sens on peut faire les deux en ayant plaisir à lire et à voir Chouquette dans n'importe quel ordre.
A 64 ans, plusieurs façons s’offrent à nous -femmes- pour endosser le rôle de grand-mère. Pour Chouquette, il n’est déjà pas question de changer d’un pseudo qu’elle a toujours porté, pas question non plus de de se soumettre aux lois sociétales selon lesquelles une grand-mère devrait aimer et garder son petit-fils de 5 ans pour lui éviter la colonie. Non, elle est une grand-mère « rock’n’roll », libre, elle veut encore « profiter, jouir, continuer d’exister ». Son mari l’a quittée, elle le sait mais le traduit par un déni qui la rend encore plus adepte du jeunisme.
Vieillira-t-elle ainsi en passant à côté des vraies valeurs et des plaisirs que peuvent porter les relations familiales ?
La posture de Catherine (Chouquette) est l’expression des libertés revendiquées par les soixante-huitards(des), l’avancée significative de l’autonomie pour la femme, et la construction d’un nouveau modèle de société qui évolue en même temps que vont poindre les premiers signes de la crise économique.
Ce roman interroge sur la place d’une génération de séniors en pleine forme qui n’a pas envie de céder sa place à ses enfants qui évoluent au sein d’une société où l’aide parentale n’est pas superflue.
On retrouve également le poids et l’importance de l’éducation dans la succession.
Sur un ton léger, qui reflète effectivement assez bien l’attitude des personnages, Emilie Frèche traite de sujets très actuels. Je regrette qu’ils ne revêtent pas plus de profondeur, car malgré le sursaut de la fin, je trouve l’ ensemble assez superficiel.
Décidément; j'adore Emilie Frèche, elle a un style qui se lit facilement et plein d'humour. On ne peut que craquer pour chouquette, cette grand-mère malgré elle.
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