"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'héroïne principale de l'Avenue des Diables-Bleus était une grand-mère. C'est un oncle qui tient la première place dans le Chemin de la Lanterne. Un vieil oncle qui part jeune pour la guerre, la première du siècle, celle qui demeure pour les Français la "grande". Il en revient sauf après quatre ans mais touché au coeur : sa fiancée, à Nice, est morte de l'attendre. Soixante ans vont passer sans que le soldat sauvé l'oublie un seul jour. Soixante années de fidélité à un trop jeune fantôme, d'amour inusable et muet. Et, contrepoint à cet insurpassable attachement, Nice, ses rues, ses personnages : Lorenzo le rétameur venu de Calabre avec son accordéon et sa mandoline, M. Masséglia l'instituteur patriote hanté par l'Alsace et la Lorraine, Lucia si fière de son fils le jour du certificat d'études, M. Hospice qui poursuit de sa haine le tout-à-l'égout, le chien Nicky à bout de souffle mais pas de tendresse...
Une fois encore Louis Nucera montre le petit peuple dont il est issu et qui donne envie d'être né sur les rives de la Méditerranée, aux bords du Var et du Paillon, dans les vieux quartiers d'une cité bruyante, secrète et, sans doute, un peu folle.
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