"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un incident survenu le jour de la rentrée des classes conduit Paul à quitter son poste de professeur, Aude - qu'il aime beaucoup -, et leurs deux enfants. C'est l'occasion pour lui de changer d'air, de revoir Rodolphe, de rencontrer Simon, aussi. D'acheter un poisson rouge, pour son nouvel appartement. C'est essayer de tout recommencer.
Changer d'air est le premier roman de Marion Guillot.
Livre ennuyant,banal , qui s'apparente à une tentative d'écrire comme d'autres auteurs des éditions de Minuit mais il manque beaucoup d'ingrédients pour en faire un morceau de littérature. On peut le lire comme le récit d'une tranche de vie , un épisode de la vie de Paul le narrateur qui quitte Aude et ses enfants le jour d'une rentrée scolaire pour aller faire le point avec lui-même.Le dénouement est tout sauf inattendu...
Un homme qui décide de tout plaquer, boulot, femme et enfants.
Nous allons suivre sa dérive jusqu'à ce que...
Un livre qui se lit bien.
Ce roman raconte l'histoire de Paul. Le jour de la rentrée scolaire, ce professeur décide presque sans le vouloir de quitter sa femme, ses enfants et son travail. Il s'installe dans un petit appartement où il développe des névroses et autres tocs. Crise de la quarantaine, folie passagère, lassitude de la vie, ... ? L'histoire ne le dit pas.
Un livre qui ne laissera guère de traces. Plutôt insipide, je n'en ai compris ni le propos ni l'objet. Juste une tranche de vie sans grand intérêt.
Un matin de rentrée des classes, Paul, le narrateur, décide de ne pas se rendre au lycée où il enseigne. Il quitte Aude, sa femme, et ses deux petits garçons et il part pour une autre ville. Il s'installe seul dans un appartement et raconte par le menu ses infimes décisions, tous les minuscules détails de sa vie brutalement vacante.
Sincèrement, je n'ai guère éprouvé d'intérêt pour cette histoire ténue, ni pour ce personnage dont les motivations me sont restées étrangères et opaques. L'écriture m'a semblé rocailleuse, heurtée, dessinant un parcours d'obstacles injustifiés.
J'ai éprouvé le même ennui que le poisson rouge tournant sans fin dans son bocal ou que Paul dans son appartement.
Parce qu’il assiste, de loin et sans se manifester d’ailleurs, à la chute d’une femme dans un port breton, Paul, Professeur dans un Lycée de Lorient, ne fera pas sa rentrée. Il quittera Aude, sa femme, Antoine et Brice, ses deux fils, et partira après avoir chargé quelques cartons dans sa voiture…Il s’arrêtera à Nantes, ville où il retrouvera un ami, Rodolphe, fera la connaissance de Simon, trouvera un appartement, achètera un poisson rouge… bref, tentera de changer d’air.
"Changer d’air", c’est justement le titre du premier roman de Marion Guillot. C’est un roman sur une fuite, une disparition, un désir d’ailleurs, d’autre chose, d’une vie nouvelle. C’est un roman sur une incapacité soudaine à continuer sur sa lancée, à poursuivre son quotidien, à prolonger une vie devenue trop mesquine.
Beau sujet s’il en est que cette quête d’un monde meilleur, mais grande déception pour ce qui me concerne. A aucun moment, je n’ai réussi à accrocher à ce récit, ni ressenti la moindre empathie pour le personnage principal dont on connait finalement peu de choses. Ses motivations restent floues et les longues tirades sur l’agencement de son nouvel intérieur bien ennuyeuses, l’histoire du poisson rouge incompréhensible, les sentiments humains peu développés. Je n’ai pas apprécié l’écriture, précise certes, mais froide et sans poésie. J’ai suivi, de l’extérieur les difficultés à surnager de Paul…bref, je n’ai pas goûté ce récit. Il aurait pourtant suffi de presque rien…
Les quelques dernières pages plus attachantes et plus claires sur le mal être de Paul ont commencé à faire bouger les lignes, mais c’était trop tard pour moi.
L'écriture est jolie, l'auteur maîtrise son style. C'est bien écrit mais le roman ne passe pas le test de la question "de quoi ça parle?". Un mois après la lecture, il ne me reste que des impressions fugaces, un sentiment d'étirement du temps tout au long de la lecture. C'est un peu l'esthétique du vide, mais pas dans le bon sens...
Même éditeur, même couverture, même parfum d'évasion... Pour aborder ce Changer d'air, il a fallu que je m'efforce de ne pas penser au Je m'en vais de Jean Echenoz. Si les deux romans sont similaires dans leur point de départ - un changement brusque de trajectoire -, la comparaison s'arrête là. Chez Echenoz, il était question d'une fugue qui prenait la forme d'une parodie de roman d'aventures tandis que nous sommes ici dans quelque chose de plus intimiste, un questionnement sur la façon dont on se sent plus ou moins acteur et maître de sa vie.
Dès les premières pages, le narrateur donne le ton : "J'avais tout de suite demandé son avis à Aude, pour éviter de trop réfléchir au mien". Ce poste de professeur dans un lycée de Lorient, ce n'est pas lui qui a pris la décision de l'accepter ; l'opportunité de quitter Paris, de s'installer au calme sur une presqu'île bretonne avec leurs deux enfants, ils l'ont saisie ensemble mais c'est Aude qui a tranché. Tout comme elle assume l'ensemble des décisions liées à leur famille, faute de trouver en lui une volonté suffisante. Alors le déclic qui se produit ce matin-là, le matin de la rentrée scolaire pourrait être lié à cette faiblesse dont il a toujours fait preuve. En assistant à un événement totalement fortuit alors qu'il attend le ferry pour effectuer sa courte traversée jusqu'à Lorient, il a soudain conscience d'être malheureux, sans trop savoir pourquoi, malgré la présence à ses côtés d'une femme qu'il aime. Il décide donc de ne pas faire sa rentrée, il quitte son domicile et s'installe à Nantes, d'abord chez un ami puis à l'hôtel et enfin dans un petit appartement en compagnie d'un poisson rouge.
Un parcours assez étonnant où le narrateur semble faire du sur-place, tout en avançant pas à pas sur les chemins de l'apprentissage d'une certaine indépendance. Paumé, il se raccroche à des rituels à la limite de l'absurde, tente de reconstituer un semblant de vie sociale, s'attache à un poisson, sans que l'on comprenne bien le sens de tout ça. L'auteure parvient ainsi à rendre la confusion qui règne dans son esprit, sans pour autant susciter l'empathie.
Alors de quoi s'agit-il exactement ? Un burn out ? Une parenthèse nécessaire ? Une crise de la quarantaine ? Ou bien tout simplement le besoin d'être sûr que la vie dont il a laissé les autres décider pour lui est bien celle qu'il a envie de vivre ? Un peu de tout ça certainement.
J'ai apprécié l'écriture précise au service d'un fil narratif tendu, qui est un peu la marque de fabrique de cette maison d'édition. Mais je ne me suis jamais sentie proche du héros dont les motivations restent assez floues et les états d'âmes semblent assez vains compte tenu du peu d'indications sur son passé, son histoire ou sa psychologie, hormis sa faiblesse - mais n'est-ce pas le cas de beaucoup ?
Ce qui explique certainement l'impression mitigée qui me reste après cette lecture. Pas inintéressante mais pas totalement convaincante. Comme s'il manquait quelque chose pour mettre le lecteur de son côté et emporter le morceau. Un sentiment d'inachevé... Néanmoins, la qualité de l'écriture m'incite à lui souhaiter de trouver son public, des lecteurs dont il saura faire vibrer cette petite fibre qui chez moi a résisté.
"68 premières fois", l'exploration des premiers romans de la rentrée d'automne 2015. Egalement sur motspourmots.fr
l ‘auteur tourne dans sa vie comme son poisson rouge dans son bocal concentré sur lui même ,le monde extérieur apparaît en tâches floues ,mouvantes qu' il essaye de classer ,d ‘ordonner
l ‘écriture pour être face à lui , seul
je me suis ennuyée ..
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