De Champfleury (1821oe1889), on connaît des bribes : quelques Excentriques, Le Violon de faïence ou ces Bourgeois de Molinchart en leur temps comparés à Madame Bovary. L'oeuvre a de quoi dérouter le lecteur bénévole, tant par son étendue que sa diversité. Polygraphe, le défenseur de Courbet et théoricien du réalisme, fut un apôtre parmi les plus fervents de la fantaisie et explora des genres comme l'essai, le roman, le conte ou l'autobiographie. Cette étude d'une oeuvre qui s'avère le carrefour des interrogations primordiales s'offrant à la littérature du XIXe siècle, envisage la production champfleurienne dans ses rapports avec les textes de Balzac, Hugo ou Flaubert notamment, mais également avec la photographie, la peinture ou la caricature. Si les ouvrages érudits à l'évidente ambition historique sont alors analysés, c'est aux côtés d'une inclination au comique qui trouvera à s'incarner dans l'ironie et le genre renouvelé de la pantomime. Champfleury est cet écrivain chercheur, rétif aux typologies académiques et auteur d'une oeuvre foisonnante que l'on propose ici de relire, à plusieurs.
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