"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Paul Cézanne (1839-1906) a fait de la peinture l'unique préoccupation de son existence.
En 1863, il expose au Salon des Refusés, où le Déjeuner sur l'herbe de Manet fait scandale. Très vite, il se lie avec les impressionnistes et montre chez Nadar, en 1874, sa Maison du pendu, qui voisine avec Impression au soleil levant de Claude Monet. Mais bientôt, tandis qu'il multiplie les séjours à Aix et à l'Estaque, dans la lumière du Midi, son travail prend un tour plus personnel : l'aplatissement des plans semble enfanter un nouvel espace.
Viennent les séries, la Sainte-Victoire, Les Baigneuses. En 1885, un jeune marchand, Ambroise Vollard, présente la première exposition personnelle de Cézanne. C'est la gloire. Dissociant nettement couleurs et dessin, Cézanne ouvre à la modernité. Mais le motif reste la source nécessaire, et le peintre y revient jusqu'aux derniers instants. Michel Hoog, spécialiste de la période, nous invite à redécouvrir cette oeuvre puissante et solitaire.
Natures mortes aux pommes, portraits, paysages provençaux. Logique des couleurs, formes géométriques simples, rigueur des structures. La sélection de 180 documents permet de comprendre un peintre acharné à « réaliser ses sensations ».
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !