"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
De 1885 à 1921, le Breton Jean de Guébriant « plante » des communautés chrétiennes au sud de la Chine impériale, puis de la République démocratique. Suivre le prêtre, l'évêque ou le premier supérieur général des Missions Étrangères de Paris permet de cerner les dilemmes des Missions et de faire sortir du puits les incompréhensions ontologiques et les tensions rémanentes entre Chinois et Européens, barbares de l'Ouest dénués d'instruction et de savoir-vivre. « Cette Chine que j'aime » met en lumière les ambiguïtés de la missiologie en Asie jaune au cours du Siècle des Missions. Politiques, agents économiques et consulaires, élus, diplomates, anticléricaux, journalistes, sectes, mandarins, ... tous les acteurs concernés -de Paris, Rome et Londres à Pékin, Canton ou Hà Noi et de la Belgique au Canada- interfèrent peu ou prou sur la vie difficile des hommes et des femmes missionnaires, acolytes (involontaires ?) de la pénétration occidentale au cours du Siècle colonial.La richesse des chiffres, sources et points de vue provenant de huit pays impressionne. Analysant moyens et méthodes des implantations chrétiennes en Asie, l'auteur piste les instituts religieux jusqu'aux conséquences actuelles de leurs actions, en nous offrant une page d'histoire internationale à la valeur incontestable.
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