"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Paris, fin du XIX e siècle, entre la butte Montmartre et les quartiers chics de la capitale, Fanny, jolie fleur ambitieuse et maligne de bientôt seize ans, met tout en oeuvre pour s'extraire de sa condition. Elevée par une fille-mère, ancienne prostituée et alcoolique, elle gagne sa vie en posant pour des peintres en mal de gloire en espérant un avenir meilleur. Pour parvenir à ses fins, elle mise sur sa beauté, son culot, et trois hommes : Geoffroy, le bel aristocrate, Nathan, le médecin philanthrope, et Sam, compagnon de route de toujours...
Elle parviendra à se hisser à la condition enviée de nourrice dans une belle maison bourgeoise, en sacrifiant sa propre famille, mais Fanny, imprévisible, n'en a jamais assez...
Le cadre historique de ce roman est somptueux : Paris, les quartiers de Montmartre et de Montparnasse à la fin du XIXe siècle, on ressens tout le fossé entre les classes sociales : les ouvriers, les bourgeois, les artistes...
Fanny a besoin d'exister pour les hommes, et surtout pour UN homme et d'être tout. Fanny est ambitieuse et aimerait sortir de sa condition modeste. L'époque fait que cela est quasiment impossible de sortir de son milieu social...
Fanny est une dépendante affective - je ne peux m'empêcher de penser à l'une de mes lectures précédentes "je ne souffrirais plus par amour".
Fanny est amoureuse de l'amour, sans amour, elle ne peut vivre...
Fanny arrivera t elle a obtenir ce qu'elle veut ?
Sa beauté et sa jeunesse suffiront-ils ?
Le roman nous raconte tout le parcours de cette jolie jeune femme passionnée et ambitieuse. Fanny, est entêtée et entêtante, une belle héroïne combative et pourtant si fragile.
L'écriture de Karine Lebert est riche et agréable.
J'ai beaucoup aimé cette lecture.
En commençant la lecture de ce livre, je ne sais pas pourquoi mais j'ai tout de suite eu en tête Fanny. J'arrivais à l'imaginer déambulant dans Montmartre et faisant parfois chavirer les cœurs.
Fanny souhaite avant tout améliorer sa vie et ne pas finir comme sa mère, ex-prostituée à la santé. Elle sait qu'elle peut compter sur Henri, le conjoint de celle-ci mais ce n'est pas suffisant. Et ce n'est pas Sam son ami de toujours qui pourra l'aider à avancer dans la bourgeoisie. Il lui faut côtoyer le "beau" monde. Elle sera naïve un temps et puis verra que la vie lui réserve des surprises plus ou moins intéressantes et enrichissantes.
Elle s'intéressera rapidement à Geoffrey d'Albéra pour qui elle pensera avoir des sentiments très forts. Et surtout, elle croit qu'en faisant partie de son cercle celui lui ouvrira des portes...Malheureusement, elle connaîtra des déceptions. Ce n'est pas faute d'avoir été prévenue par Nathan Destel, le médecin de famille.
Ainsi, tout au long de sa vie elle cherchera l'amour par le biais de nouvelles rencontres mais parfois les chemins que nous prenons nous ramènent aux sources sans que nous en ayons pris garde...
Fanny voyagera loin, très loin pour enfin parvenir à ce qu'elle souhaite, tel en est son destin.
C'est un joli roman, qui me fait penser que la condition féminine est un vaste sujet à explorer. Ici il est question de la volonté d'une femme de sortir de la vie toute tracée qu'elle aurait du avoir. J'aime les livres où les femmes comme Fanny prenne leur avenir en main et ne se laisse pas manipuler si facilement que cela.
J'ai beaucoup aimé l'écriture de Karine Lebert, que je ne connaissais pas et je crois que d'autres jolies lectures m'attendent...Sur ce, n'hésitez pas à lire celui-ci et m'en dire des nouvelles !!!
Avant tout, merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour m’avoir envoyé Ce que Fanny veut. J’ai eu un peu de mal à écrire ma chronique car c’est un genre de romans que je lis peu, et je pensais naïvement que le roman serait davantage à tournure historique, pour autant j’aime bien sortir de ma zone de confort et j’étais contente de découvrir un genre que je lis peu ou pour ainsi dire jamais.
Nous suivons donc Fanny, jeune fille de 16 ans, de Montmartre, qui n’a qu’une envie, qu’une ambition : s’extraire de sa condition. Nous sommes à la fin du XIXe siècle et on sent bien que l’auteure a fait pas mal de recherches pour se documenter sur l’époque, elle retranscrit bien les différents milieux sociaux : la noblesse, la bourgeoisie et le petit peuple qui tente d’améliorer sa condition. Elle s’appuie également de faits réels pour appuyer son récit et nous permettre d’entrer réellement dans l’histoire. Les personnages ne m’ont par contre pas accrochée. J’ai trouvé Fanny relativement égoïste, si au début je l’ai trouvée plutôt touchante à vouloir s’en sortir. Pour autant, plus les pages passaient et plus son égoïsme me sautait aux yeux jusqu’à m’agacer réellement. Si on la suit sur plusieurs années, elle ne m’a pas semblé évoluer, elle ne semble pas apprendre de ses expériences.
Fanny attendait un enfant.
Elle flottait entre la hantise et la joie, tremblante à l’idée de grossir, redoutant que le fait de devenir mère ne la relègue parmi les femmes pour lesquelles on ne faisait plus aucune folie. Une partie de sa jeunesse disparaissait à mesure que son ventre prenait de l’ampleur. Parfois, cette excroissance lui paraissait étrangère, presque inopportune, et parfois elle la couvait d’un regard fier, possessif, en excluant toute autre priorité de ses pensées.
En bref, c’est un bon moment passé, mais loin d’un coup de cœur. Les personnages ne m’ont pas plu, et ça a entravé ma lecture. Je n’ai pu retenir quelques levées de yeux au ciel, pour autant objectivement c’est un roman qui peut plaire et qui trouvera son public.
Ici nous allons suivre l’histoire de Fanny qui n’a qu’un vœu dans sa vie, sortir de sa condition misérable. Pour cela, cette jeune et belle fille qui habite dans le maquis montmartrois, n’hésite pas à user de ces charmes et de son aplomb auprès de ces hommes riches qu’elle croise par chance ou par hasard.
Ce roman qui faisait chez-moi une (très) lointaine référence à Ambre de Kathleen Winsor - roman que j’ai adoré -, ne m’a cependant rien fait, et peut se résumer à une histoire à fort potentiel mais au final plutôt mal exploité.
Rythme trop rapide, personnage à peine approfondi, trop superficiel, ce roman cumul pas mal de défaut dans son genre.
Cela dit, dire qu’il est entièrement mauvais ne serait pas honnête de ma part. En effet, même si comme je l’ai dit il est trop expéditif, faut quand même admettre qu’il se lit bien. D’accord l’histoire nous passe un peu au-dessus de la tête, les personnages nous font ni chaud ni froid, Fanny elle-même n’a pas réussi à m’énerver (!), mais à côté de ça ce livre n’est pas vide. La trame, même si on manque d’atome crochu avec, comme l’histoire de fanny et de sa famille, rattrape un peu tout ça, et empêche en fin de compte la totale débâcle annoncée au bout de quelques pages à peine.
En résumé, ce livre n’a pas été la lecture que j’escomptais. Il promettait beaucoup, il y a beaucoup dans ces pages d’ailleurs, mais à part la quantité d’aventure, la qualité elle, est absente. Dommage, il y avait pourtant de la matière.
http://voyagelivresque.canalblog.com/archives/2015/05/10/32030146.html
Fresque sociale d’une époque et de Paris réussie , le travail de documentation est très précis et fouillé, on sent que l’auteur est passionnée et y a consacré du temps. Très bonne retranscription du Paris du XIX ème avec son lot de transformations et des événements importants, l’auteur a bien fait d’incruster des faits réels ce qui rend la lecture plus passionnante. On apprend beaucoup sur les us et coutumes de l’époque, les codes de conduites des différentes couches sociales.
Fanny est un personnage de femme forte et ça , ça ne pouvait que me plaire, j’aime comme elle se bat pour ses choix et comme elle se fiche des conventions, par contre son coté égoïste, centrée sur elle-même et manipulatrice font que je l’ai détestée . C’est une anti-héroïne.
C’est un livre romanesque qui plaira aux passionnés du genre et très féminin. Et puis, Montmartre y est bien décrit, c’est un plaisir de retrouver ce quartier tellement charmant dans un roman.
Un moment de lecture agréable et plaisant.
VERDICT
Un livre pour les amateurs d’histoire de femmes, de Paris et de la belle époque.
https://lilacgrace.wordpress.com/2015/05/03/ce-que-fanny-veut-lebert-karine/
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