"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1981, à Saint-Étienne, une ville en déshérence, une bande de jeunes privilégiés règnent par la violence dans la cour du collège privé. Éric en fait partie jusqu'au jour ou il rencontre le regard d'Anne. Un amour naît, une initiation merveilleuse de deux jeunes adolescents. Par cet amour, Éric change profondément. Et puis, la vie douloureuse, dramatique s'impose à lui. Éric se découvre, et nous livre à travers cette découverte, des sentiments rares ou le courage et la conscience deviennent un cri.
"Ce n'est pas loin du paradis" est le premier roman de Laurent Peyrard et j'espère qu'il poursuivra son écriture !
J'ai dévoré ce livre bien que certains passages soient cruels (et glauques) mais j'ai retrouvé avec plaisir un certain parfum des années 70-80 . L'écriture est vive et plaisante agrémentée de descriptions plus ou moins cocasses....
La lecture de " Ce n'est pas loin du paradis" m'a bouleversée. C'est sans doute un des livres que je retiendrai de cet été.
Eric, le narrateur, traîne son adolescence dans le St-Etienne des années 80. En conflit avec ses parents, il nous décrit son mal être, sa vie au collège terne et ennuyeuse, ses copains avec leur violence, leur " no future " enferrés certains dans la drogue et le désespoir. Puis, vient la rencontre avec Anne qui va tout bouleverser. Un amour infini, pur va naître entre les deux adolescents. Et Eric va changer au contact de cette passion. Seulement, ils ne sont pas du même milieu et la tragédie que l'on pressent va tout broyer.
On accompagne ce narrateur, on tremble pour lui jusqu'au bout. L'auteur sait par le langage souvent familier, par les portraits sans concession nous dépeindre toute une époque, une jeunesse si difficile à comprendre qui veut tant s'affranchir des adultes. Il y a une vraie puissance dans ce récit, une vérité qui nous touche.
"Ce n'est pas loin du paradis" m'a parfois fait penser à " Nous rêvions juste de liberté" . Un livre coup de poing que je n'oublierai pas.
Eric va au collège, il a 14 ans et demi en 1981. Ses fréquentations sont peu recommandables, il a une relation conflictuelle avec son père, plus apaisée avec sa mère mais un regard assez méprisant sur le couple que forment ses parents.
Il rencontre Anne et c'est comme une évidence. Ils s'aiment. Seulement, Anne vient d'un quartier où sa relation avec Éric ne passe pas. Éric sera tabassé par les ados de ce quartier et Anne menacée. C'est dans la crainte de ces représailles qu'ils vivent leur amour. Autour d'eux la violence, la drogue, les rivalités font de leur amour un refuge reconnu de tous, même des parents.
C’est avec une grande maîtrise dans le style que l’auteur varie les registres et les tons de l’histoire pour séparer la violence de leur milieu et la tendresse de ce jeune couple. Maîtrise qu’on retrouve dans la description presque cinématographique des scènes.
J'ai bien accroché l'histoire de ces adolescents. L'auteur a totalement réussi à me captiver et à me toucher avec l'histoire de ces adolescents. Le style juste et la plume entraînante nous immergent dans leur monde parfois très violent et dans toute l’intensité de leurs sentiments.
Eric est un adolescent qui malgré son côté revêche est un personnage très intéressant et attachant.
Entre thriller, histoire d’amour et histoire familiale, c’est là un roman bien sombre dont l'histoire est très rythmée. C'est un premier roman touchant, relevé par une plume percutante.
Voici une lecture qui ne vous laissera pas indemne. Vous êtes prévenus.
1981, Eric est élève de 3e dans un collège privé, il traîne avec une bande de garçons peu fréquentables, en effet, leur quotidien se résume à racketter les plus faibles, à se battre et pour certains, se droguer… Ils se complaisent dans leurs rôles de petites frappes et entendent bien faire comme ils le désirent.
Oui mais voilà, une nouvelle élève arrive au collège. Eric et elle tombent amoureux telle une évidence, et petit à petit les choses vont changer pour lui… Vous vous dites certainement « tant mieux »… oui par bien des aspects et….non, car rien n'est jamais simple n'est-ce-pas ? Anne (c'est donc le prénom de la bien aimée), vit à La Cotonne, une cité de Saint-Etienne, et là-bas, les garçons ne voient pas d'un bon oeil cette idylle, c'est hors de question que les petits bourges viennent leur piquer leurs filles. D'autant plus quand la fille en question est brièvement sortie avec avec le gros caïd du coin. Après un 1er avertissement très musclé, c'est donc cachés qu'ils vont devoir vivre leur histoire…
Hop je m'arrête là, je vous invite à aller acheter le livre et à découvrir la suite, croyez-moi, ça en vaut le coup ! Pour ma part, je l'ai dévoré : impossible de le lâcher. Les 80 dernières pages m'ont d'ailleurs mis dans un état de stress assez incroyable, j'avais besoin de savoir comment tout cela allait se terminer même si pour être tout à fait honnête, j'avais assez peur de le découvrir.
Un drame très bien pensé et amené. L'auteur nous entraine à travers les pensées d'Eric, nous permettant de vivre les choses de l'intérieur, c'est parfois dur, parfois tendre, parfois glaçant...
Un excellent 1er roman, un auteur à suivre !
Un collège à St Etienne au début des années 1980. Eric Leroy traîne avec quelques autres jeunes qui se piquent allègrement à l’héroïne dans les toilettes du bahut, quand ils ne sont pas à taper sur les plus petits pour les racketter. Eric reste à l’écart, et s’interdit de toucher à cette « merde », tout en déplorant les violences de ses camarades de jeu. A la maison, l’ambiance familiale est tendue. Eric passe ses soirées seul dans sa chambre à écouter les vinyles de l’époque, tout en s’interrogeant sur le sens de la vie. Un monde sans portables ni internet, mais où les bandes rivales entre quartiers s’organisent et sèment la terreur. Quand Eric rencontrera Anne, nouvelle venue dans le collège, sa vie prendra enfin un sens.
Ce roman m’a fait revivre avec nostalgie les années 1980, sa bande-son si particulière où les punks faisaient leur apparition aussi bien dans la musique que dans les rues. L’auteur a bien recréé cette ambiance eighties et use des références culturelles et télévisuelles de l’époque L’évocation du fameux stade Geoffroy-Guichard m’a remémoré certaines soirées foot à la télé et le célèbre refrain « Qui c’est les plus forts évidemment c’est les verts », m’est revenu comme une fragrance. La fluidité du récit, les dialogues et le choix des mots apportent à cette histoire assez banale une singularité, décrivant assez bien une jeunesse en perdition, où seul l’amour est digne d’intérêt. La narration nous permet d’être en plongée directe dans la tête d’Eric, et nous fait vivre les événements plus intensément. Les quelques ruptures de rythme m’ont un peu gênée à certains moments mais l’intrigue est bien menée jusqu’au bout. Un premier roman très prometteur.
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