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Connu pour être un des grands polémistes du XVIIIe siècle et héritier du libertinage érudit, le marquis Boyer d'Argens (1704-1771) l'est moins en revanche pour ses Lettres chinoises. À l'époque, les Lettres persanes de Montesquieu ont imposé un procédé littéraire cher aux philosophes des Lumières, qui consiste, selon Roger Caillois, à se feindre étranger à la société où l'on vit pour mieux la critiquer. Montesquieu conte ainsi les surprises de deux Persans visitant l'Europe, spécialement la France. Ici, l'on présente un choix des Lettres chinoises du marquis d'Argens, analogues par plus d'un trait à cette démarche. Avec une différence notable cependant, à savoir que l'auteur met en valeur la civilisation même de ses voyageurs, Chinois, en s'appuyant sur l'information diffusée en Europe par les jésuites alors établis en Chine. On ne peut donc manquer de se demander : quelle est la Chine des Lettres chinoises ? Et quelle est l'authenticité de cette Chine ? Cette ouverture à une autre culture mérite en tous cas le détour.
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