"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Alors que le World Trade Center n'en finit pas de tomber en fine poussière sur Manhattan, un retoucheur photographique d'un tabloïd de Floride succombe, foudroyé par un mal rapidement identifié, l'anthrax. Dans la foulée, quatre autres victimes en Virginie, à New York et en Nouvelle-Angleterre. Des lettres truffées de poussière mortelle circulent à travers les Etats-Unis ; l'angoisse paralyse l'Amérique, passe par Bagdad, contamine l'Europe.
Pour Darrin Speman, agent du FBI, débute une enquête particulièrement difficile. Celle-ci se perd vite clans l'hystérie collective et la désignation d'un coupable trop évident, avant de s'échouer dans les méandres d'une analyse scientifique indéchiffrable... Inspiré de faits réels, ce roman narre l'une des plus vastes et complexes investigations de l'histoire moderne du FBI. Palpitant.
Dans la foulée des attentats du 11 septembre, les Etats-Unis sont à nouveau plongés dans une vague du terrorisme. Des lettres contaminées, contenant de l’Anthrax, des spores de la maladie du charbon, sont adressées anonymement à certains médias et quelques hommes politiques. Darrin Speman, obscur agent à la vie sociale limitée, fait partie de la Task Force mise en place pour combattre cet ennemi invisible. Il ne se doute pas qu’il va plonger dans une enquête de 7 ans et qu’il va devoir mobiliser des forces et des moyens considérables. La bataille se livre sur son sol. Mais très vite, la machine s’emballe. Il faut un coupable, à tout prix, et peu importe les moyens mis en œuvre pour y parvenir puisque c’est bien sur le sol américain qu’a été produit cette arme redoutable. L’ennemi est intérieur.
Amérithrax retrace avec une incroyable précision, cette attaque bioterroriste – Inspirée de faits réels – qui débouche sur une des enquêtes des plus complexes. Loin des thrillers violents à la mode, John N. Turner, pseudo américanisant d’un bactériologiste de profession, signe son premier roman et plonge dans le monde du noir.
Fort de ses compétences, usant d’une narration et du présent, fait rare de nos jours, il décortique avec une analyse méthodique, scientifique tout le travail entrepris par cette Task Force. A travers une chronologie strictement respectée, il arrive à captiver le lecteur sans tomber dans ce qui serait un documentaire de 500 pages couvrant de longues années. Nous suivons l’enquête au jour le jour. Il n’y a rien d’ennuyeux. Au contraire. C’est terrifiant. Le côté réel, fait froid dans le dos. Si le ton peut sembler de temps à autre analytique, les nombreuses explications scientifiques ne sont en rien rédhibitoires. Elles donnent du corps à l’ouvrage, nous rendent un poil plus intelligent. Si je n’avais aucune vision de ce monde de labos, je ne m’étais en aucun cas intéressé au circuit d’un courrier postal. Il démonte la machine des Gmens, leur force, leur patience et leurs travers et l’impact politique de ce genre d’enquête.
Qui plus est, John nous arrive à nous transmettre, que bien que de plus en plus digital, notre monde fait d’immédiateté doit réapprendre la durée – au moins le temps nécessaire à cette chasse à l’homme. Le rythme et le suspens accompagne le lecteur tout au long d’ Amérithrax. Une fois encore ce roman est crédible, direct et conforme à notre réalité de ce début de siècle.
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