Mon père me le disait souvent : il nous faut des rêves, d'autres vêtements à endosser.
Chapeaux de clowns, de flibustiers, de mousquetaires. Toute une panoplie de couvre-chefs pour nos nuits ou pour nos jours. Car nous sommes quelques-uns - m'expliquait-il alors et je ne le comprenais pas très bien infirmes, éclopés, à vivre dans les songes quand elle se révèle trop rude cette vie, gringalets que nous sommes, elle nous emporte dans sa sarabande, les diables se gaussent, et nous nous retrouvons le, cul par terre, trop tendres, trop maladroits.
Y. I.
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