"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
2001, Châtenay-Malabry. Une mère, son fils et sa fille sont retrouvés assassinés à leur domicile. Le père est porté disparu. Est-il lui aussi victime ou bien coupable ? Les recherches s'organisent, sous la direction du commissaire Langelier. Un mois plus tard jour pour jour, c'est au tour d'une seconde famille, tout aussi ordinaire, d'être abattue dans des circonstances identiques. Là aussi le père est introuvable. Presse, politiques, police, les avis sont unanimes, un tueur en série est à l'oeuvre. Seul Langelier s'entête à concentrer tous ses efforts sur la piste des pères, qu'il soupçonne d'être à l'origine des massacres. Devant son obstination et son manque de résultats, son supérieur, le commissaire Ferracci, est obligé de lui retirer l'affaire. Commence alors entre les deux hommes une guerre froide, chacun s'efforçant de démontrer sa propre vérité, qui ne prendra fin que dix ans plus tard avec la révélation d'une incroyable réalité.
JAMAIS je n'aurais pensé à une telle FIN ! BRAVO !
Le commissaire Langelier enquête suite au massacre d'une famille dont le père a disparu quand une deuxième famille est massacrée de la même manière avec la disparition du père .Langelier ,persuadé de la culpabilité d'un des pères va s'entêter sur cette piste et vite ,devant le peu de résultats ,se faire retirer l'enquête reprise par le commissaire Ferraci ,qui lui privilégie le tueur en série .Mais Langelier est persuadé d'avoir raison et va enquêter en sous-main pour humilier Ferraci .Un bon polar .
01.05.2022 52eme
Après avoir découvert Jacques Expert, me voici donc à dévorer ce troisième roman policier « Adieu », où le héros, le commissaire Principal Hervé Langlier, 55 ans, fête son départ à la retraite en ce soir de mars 2011.
Sans ambition particulière mais épaulé par son fidèle ami Jean-Louis Ferracci, major de leur promotion, qui lui monte rapidement en grade puisqu’actuellement Commissaire Divisionnaire, Langlier aura eu une victoire par rapport à son collègue s’est d’avoir réussi à séduire Stéphanie, de s’être marié avec elle et avoir eu trois enfants, seul remord que peut avoir son supérieur qui lui aussi était amoureux de cette jeune femme.
Il s’est ensuite focalisé sur une enquête criminelle qui lui a coûté sa vie familiale équilibrée et sa santé…
20 février 2001 famille Saféris : une maman et ses deux enfants sont assassinés à leur domicile. Le père a mystérieusement disparu.
Petite parenthèse, actuellement près de Nantes je ne peux pas faire autrement que d’avoir une pensée pour la famille de Ligonnès, quintuple meurtres en avril 2011 toujours non élucidés, sans que l’on ait retrouvé le père Xavier. Toutes les suppositions restent entières : auteur des crimes ? Victime ? Suicidé ? Survivant ?
20 mars 2001 famille Quenin : même mode opératoire, la mère égorgée, les enfants étouffés dans leur lit et le père a disparu.
Langlier est persuadé qu’un des pères est responsables de ces crimes et malgré les mutations, sous la bienveillance de et des déménagements successifs, il délaisse sa famille et tombe dans l’obsession de retrouver le père responsable.
Mai 2001 même topo avec la famille Garambois.
Dix ans après en ce soir de départ en retraite, des anciens collègues sont présents, beaucoup l’ont depuis longtemps abandonné en route, et le discours qu’il va faire en trinquant au champagne, va en surprendre plus d’un….
Habilement mené, ce thriller nous entraîne sur les chemins tortueux de l’enquête personnelle menée par ce Flic obsédé, sûr de ses convictions, cherchant les preuves, suivant toutes les pistes, se sentant brimés par ses supérieurs, ses collègues, ces juges et préfets qui ne comprennent rien…
Un régal.
Polar plutôt original .
Le lecteur finit par habiter la tête de l'enquêteur, par le suivre dans ses errements, ses convictions, ses excès, au cours d'une affaire dans laquelle des meurtres particulièrement atroces se succèdent.
Et puis des comportements qui intriguent, qui dérangent, qui parfois subjuguent.
Sur fond de rivalité professionnelle entre 2 collègues ex-amis.
Qui menace qui ? qui fera éclater la vérité ?
Atmosphère stressante pour personnages complexes, neurones bien labyrinthés, quête obsessionnelle d'une vérité....laquelle ?
Quelques indices mettent sur la voie....
Mais, chut !!!lisez le livre !!!
https://colorandbook.blogspot.com/2020/05/adieu-de-jacques-expert.html?m=1
Une lecture en dents de scie. De très bonnes choses mais aussi des choses qui manquaient d'approfondissement. Une histoire avec un très bon potentiel mais par moment pas assez exploité. Mais surtout, des moments très creux, des redondances, des longueurs à n'en plus en finir m'ont vraiment sortie de ma lecture malheureusement. Pour moi c'est le moins bon que j'ai lu de l'auteur pour le moment.
Les + :
* Les personnages de Langelier est passionnant. J'ai adoré ce personnage. Voir comment ce flic à perdu la raison et a nourri une réelle obsession pour cette enquête.
* L'histoire en elle-même était sympa, même si certains passages étaient assez longs et ennuyants. J'ai aimé tout le côté psychologique. Elle a réussi à me tenir en haleine tout le long.
* L'écriture est fluide et agréable. Une plume prenante et très visuelle.
Les - :
* Les personnages secondaires avaient un gros potentiel mais ne sont malheureusement pas assez exploités. J'aurais apprécié qu'ils soient plus présents et développés.
* Le rythme est très inégal, il y avait pas mal de redondances, par moment on tourne également beaucoup en rond. Tout cela m'a sortie de ma lecture et m'a empêchée d'être totalement conquise.
Après trois mois à ne lire que des romans, j'ai eu envie de retrouver un genre que j'affectionne, le polar. Dans la pile qui me tend les bras, mon choix s'est porté sur "Adieu" car je ne connaissais l'auteur, Jacques Expert, que de nom et pas comme écrivain.
En février 2001, une mère et ses enfants sont retrouvés assassinés chez eux, le mari a disparu; un mois après , jour pour jour, une autre mère et ses enfants sont retrouvés tués selon le même modus opérandi, le mari a là aussi disparu. L'enquête est confiée au commissaire Langelier, sous les ordres de son ami, le commissaire Ferracci. Langelier est persuadé qu'un des deux maris a orchestré ces deux meurtres, l'un pour cacher l'autre mais il n'est pas suivi par sa hiérarchie et est écarté de l'enquête, reprise par Ferracci.
En 2011, alors que Langelier organise sont pot de départ à la retraite, il décide de raconter sa quête de vérité sur ces affaires qu'il n'a jamais lâchées depuis dix ans, en présence de Ferracci, qu'il considère comme son ennemi. qui l'a enfoncé eu lieu de l'aider
La narration est un long monologue qui ne nous offre que le point de vue de Langelier pratiquement jusqu'aux retournements finaux, car il y a une double vérité.
Obsédé par son enquête, Langelier s'isole de sa famille qui a peur de ce qu'il devient et le quitte et de ses camarades; il est mis dans un placard. Il se sent incompris, pas jugé à la hauteur de ses qualités d'enquêteur. On le voit sombrer petit à petit et cette auto-destruction, cette paranoïa sont magistralement décrites. Mais on ne peut pas ressentir d'empathie pour cet homme qui rejette sa femme qui l'aime et veut l'aider, dont l'obstination n'a pas de borne et qui méprise ceux qui ne vont pas dans son sens.
J'ai trouvé ce polar un peu longuet malgré une idée assez originale et de nombreux détails inutiles ralentissent le rythme comme le numéro des pièces des dossiers d'enquête, le nom des enquêteurs qui ont rédigé les compte-rendus dont nous n'entendrons parler qu'à cette occasion.
Un roman policier efficace, bien ficelé mais j'ai moins aimé que Qui ?, sans doute en raison de la personnalité froide, parfois antipathique du personnage principal. Je n'ai pas deviné le coupable avant la fin, le suspense est entier jusqu'au bout.
« L’Adieu », c’est celui du commissaire Langelier à ses années de « bons et loyaux services » dans la police et la préfectorale. Au cours de son pot de départ, Langelier va revenir sur l’affaire qui lui a valu d’être rejeté par l’administration et ses collègues.
2001, deux familles très ordinaires font l’objet d’un sort terrible. Dans l’intervalle d’un mois, le même processus se répète : la femme est égorgée, les enfants étouffés avec leur oreiller, et le mari a disparu. Dès le début, Langelier soupçonne que le coupable est un des maris. Il se heurte à son ami et supérieur le commissaire Ferracci, qui penche plutôt, comme la presse, vers un tueur en série. Langelier s’obstine et concentre toute son attention sur cette enquête, délaissant sa vie de famille, au point que sa femme Stéphanie demande à Ferracci de lui retirer l’affaire afin que son mari puisse revenir vers elle. Las, c’est le contraire qui arrive. L’affaire lui est retirée, Langelier est muté peu après mais va continuer à enquêter de son côté, si bien que sa famille finit par le quitter, à son grand soulagement : il va enfin « pouvoir [se] consacrer encore plus à [son] enquête » car « Même abandonné de tous, il poursuivra sa mission. »
C’est Langelier qui raconte « l’affaire de sa vie » à ses collègues réunis à son pot d’adieu. Il les tient en haleine («(…) je sens que mes auditeurs ont hâte que j’en finisse »), et le lecteur par la même occasion, s’efforçant à montrer combien les lacunes de l’enquête ont été préjudiciables à la poursuite du tueur. On suit la progression de Langelier, les doutes qu’il a tour à tour sur la culpabilité de l’un ou l’autre des pères. On est happé par sa détermination à poursuivre coûte que coûte cette quête de la vérité. On subit avec lui les pressions de celui qu’il considère comme son ancien ami, Ferracci, car il lui met des bâtons dans les roues : « A défaut d’obtenir de moi des informations, Ferracci m’a fait surveiller », « Dès que j’ai poussé la porte de mon appartement, j’ai tout de suite compris que j’avais eu de la visite (…) J’ai mis longtemps à me calmer, tellement, bien plus que les souvenirs anciens, la haine m’a submergé. Je me suis senti seul. Ils avaient violé mon secret. » On se prend à espérer que Langelier, qui a tapissé son appartement de notes et photos relatives à l’affaire, qui a mis toute son énergie à la résoudre, qui a passé dix ans de sa vie à lutter contre l’avis de son ancien ami, va enfin apporter la solution.
Et jusqu’au bout, on cherche avec lui qui était vraiment ce tueur. Vingt pages avant la fin, je ne savais toujours pas de qui il s’agissait…
J’avais un doute sur le dénouement, mais la façon dont s’y prend Jacques Expert pour nous embarquer dans la quête du commissaire Langelier est magistrale. Un excellent roman policier que je recommande vivement, du point de vue du suspense, un de meilleurs que j’ai pu lire ces derniers temps.
lirelanuitoupas.wordpress.com
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