"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Paru en 1991, 202, Champs-Élysées est un des derniers chefs-d'oeuvre de Eça de Queiroz. Il parut au Portugal un an après sa mort, en 1901, sous le titre A Cidade e as serras (La Ville et les montagnes).
Raconté par Zé Fernandes, ami du héros, Jacinto, le récit se déploie entre la « civilisation », incarnée par Paris, la ville Lumière où est situé l'hôtel particulier du 202, Champs-Élysées, où demeure Jacinto, et la « barbarie », personnifiée par le village de Tormès, que constituent les montagnes du Sud du Portugal. Mais très vite, Jacinto se lasse des innovations de la prétendue civilisation (de son graphophone, son théâtrophone, son conférençophone, son monte-plats, son numéroteur de pages...) et autres gadgets sortis du Catalogue de l'Exposition universelle et redécouvre « la vraie vie » de la campagne, les charmes, la beauté d'une existence simple et naturelle. Le paradis est devenu enfer et l'enfer paradis.
Prémonitoire, féroce et d'une drôlerie constante, le roman est une charge d'une modernité stupéfiante sur le factice et le dérisoire d'un progrès détourné de sa mission et un hymne aux vertus de la province que ne dénieraient pas les écologistes contemporains.
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