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Voici l'histoire de Poko qui comme tous les enfants aime beaucoup les contes et les histoires. Nous sommes en Afrique et plus précisément au Burkina Fasso dans un petit villages proche du Sahara. Les histoires se transmettent sous l'arbre à palabre avec une sagesse populaire mais aussi donnent à ce conte une valeur écologique. C'est son papa qui les racontes, lui faisant part de son expérience et de l'enseignement qu'il a tiré de ses ancêtres, de la science, de la nature et des traditions pour savoir utiliser au mieux l'eau de pluie. En grandissant, c'est Poko qui prendra le relais car elle emmagasine tout ce savoir et des connaissances qu'elle pourra à son tour transmettre.
Le faiseur de nuages est inspiré d'une histoire vraie, celle de Yacouba Sawadogo. Les secrets de la pluie nous sont ainsi révélés dans ce conte magnifiquement enrichit des illustrations de Magali Attiogbé. Un voyage qui nous plonge dans une problématique actuelle, celle de l'avancée du désert, du manque d'eau ,des famines et des mauvaises récoltes. Heureusement on voit que rien n'est inéluctable et que des actions sont possibles comme celles de planter des arbres qui résisteront au sable. Un conte vertueux qui nous montre qu'un avenir est encore possible tant que les villages seront peuplés et conscients des enjeux. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/10/15/40056008.html
Au Burkina Faso, Yacouba Sawadogo n'est pas un homme ordinaire, même s'il fut un enfant puis un adolescents comme les autres. Né dans les années 50 il a grandi au village et suivi les conseils avisés de son père pour apprendre à cultiver la terre.
Mais un jour, la terre s'est asséchée, les villageois sont partis à la ville, la faim et la misère étant la seule issue s'ils restaient dans leur village. Yacouba Sawadogo est resté.
Enfant, l'école coranique a été sa seule éducation, c'est dire s'il manquait d'outils pour s'engager dans la vie et tenir son échoppe.
Il a bénéficié du soutien des cheikhs, qui donnent de sages conseils et aident à trouver la bonne ligne de conduite, œuvrent à perpétuer les tontines et sont garants de paix sociale.
C'est cette éducation Coranique et la force de la parole de l'islam qui l'ont aidé lorsque le temps est venu de prendre sa vie en main, de creuser, de planter, encore et encore. À la richesse éventuelle il a choisi les arbres, reconciliant la nature et la culture pour sauver ses terres de la sécheresse et de la catastrophe annoncées.
Son histoire nous est racontée ici. Preuve que l'œuvre d'un seul homme peut parfois compter bien plus que celle de toute une communauté quand sa finalité est la sauvegarde de la vie et que son action va dans cet unique but.
Usant de techniques ancestrales comme le zaï, qui consiste à creuser des trous à certaine distance les uns des autres, trous que l'on arrose et nourrit régulièrement avant d'y mettre les jeunes plans, former des murets de pierres, utiliser la nature dans sa diversité, même les termites ont leur place, autant d'éléments qui ont permis le succès de son action.
En plantant les arbres, Yacouba a modifié le climat de son territoire.
Lire la suite de la chronique sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2022/11/23/lhomme-qui-arreta-le-desert-yacouba-sawadogo-damien-deville/
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