"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans un premier temps, je tiens à remercier l’auteure et Gilles Paris pour ce nouveau partenariat.
Pourquoi chroniquer un roman publié en juillet au mois d’octobre, ce n’est pas que je n’ai pas apprécié le roman, bien au contraire, mais bien un problème technique avec la poste qui a fait que je n’ai pu recevoir l’ouvrage avant.
Avec un tel titre « un enfant à tout prix » il est facile de comprendre que le roman nous parlera de maternité ou bien encore de paternité et vous ne vous tromperez guère.
Avec cet ouvrage, Pascale Rault-Delmas nous parle donc de maternité/paternité, du désir d’enfant, mais aussi, ce qui semble moins bien compris dans notre société le désir de ne pas en avoir.
Mais le désir d’enfant n’est pas toujours synonyme d’avoir un enfant, quelques fois il y a des difficultés à concevoir.
Dans ce roman, nous découvrons, Isabelle qui décide de quitter son célibat pour Andrew. Après quelques années de vie commune, Andrew désir un enfant, chose à laquelle Isabelle n’est pas prête et pourtant finie par se plier à la volonté de son bien-aimé. Mais ils vont rencontrer des difficultés à concevoir, ce qui complique leur relation.
Antoine et Agnès, de leur côté, naviguent dans les méandres de l’adoption, dans le même temps Kim jeune coréenne sous le poids de la tradition décide d’abandonner son bébé pour ne pas connaître le déshonneur et Carole, jeune lycéen, décide d’accoucher sous X.
J’ai beaucoup apprécié ce roman, car on découvre un panorama sur la paternité/maternité, bien que généralement, les choses semble aller de soit ce roman ouvre les yeux sur une autre réalité, ceux qui ne veulent pas, ne peuvent pas et les raisons qui poussent parfois à l’abandon.
Pascale signe là son 2è roman que j'ai également adoré, tout comme son 1er.
Ici, on retrouve Isabelle, jeune hôtesse de l'air qui va tomber amoureux d'Andrew, cadre dans une société. Après quelques années de vie commune, le désir de paternité de ce dernier se manifeste plus vivement mais cela n'est pas partagé par Isabelle. Progressivement, Isabelle ne trouvant plus son compte dans cette relation, va le quitter et revivre de façon indépendante jusqu'au jour où elle se retrouve avec une jeune orpheline que les parents n'ont pas récupéré à sa descente d'avion suite à un quiproquo... Et en parallèle, on vit aussi le parcours du combattant de ce jeune couple de parents en mal d'enfant...
Un merveilleux roman sur le désir ou non d'avoir un enfant, mais aussi l'indépendance de chacun, la détresse de ces parents rencontrant des difficultés pour procréer.
L'auteur parvient à trouver le juste milieu entre tendresse et cruauté pour nous décrire avec finesse et réalisme la délicate question de la maternité, de l'adoption du poids des secrets de famille et ce fameux instinct maternel.
J'ai été touchée profondément, bouleversée par ces parcours de vie liés au besoin ou non d'avoir un enfant, j'ai ri, tremblé, pleuré tout au long de ce roman.
Entre cocasseries et drames, l'écriture de Pascale est fluide, pudique et parfois cruelle mais qu'est-ce qu'il est bien écrit. JE me suis retrouvé au côté de tous ces personnages, car les hommes ont également leur importance dans ce récit. Les mots sont beaux, l'histoire est magnifique. Bref un superbe roman !!
Sceaux, 1966. Annie a des livres plein la tête et des rêves qui se bousculent. Dans la librairie de son grand-père, chaque bruissement de page l’éloigne de la sévérité de son éducation bourgeoise et lui fait oublier sa solitude : la Compagnie des livres est son refuge.
Auvergne, 1966. Michel a perdu brutalement un être cher et son innocence d’enfant avec. Des parties de cache-cache dans les bois aux secrets confiés sur le chemin de l’école, rien ne sera plus comme avant. Seuls les romans, qu’il lit caché dans le grenier, apaisent son chagrin.
Lorsque les hasards de la vie poussent Annie et Michel à se rencontrer, il suffit d’un regard pour que ces deux passionnés de lecture se reconnaissent. Mais le monde dans lequel ils grandissent a établi des barrières sociales difficiles à franchir. Et Mai 68 a beau souffler un vent de révolte sur la France, les préjugés ont la vie dure.
Pourtant, ce printemps gorgé d’espoir, de liberté et de promesses leur appartient. Annie et Michel en sont convaincus : c’est maintenant ou jamais que doit s’écrire leur propre histoire.
Merci à cet auteur pour son roman que j'ai adoré
Elle nous entraîne avec elle dans le passé à travers un kaléidoscope des évènements pré et post mai 68, où les choses commencent à évoluer aussi bien pour la jeunesse que pour les femmes.
Où ces dernières essaient de se libérer du carcan masculin.
Ce roman nous fait suivre deux récits en parallèles délivrant le parcours et la trajectoire de deux familles, que l'échelle sociale oppose.
Féministe je suis donc je ne pouvais qu'adorer ce livre qui montre les débuts du mouvement féministe, la conquête des droits des femmes. Mais ce que j'ai encore plus apprécié et qui est parsemé au fil des pages, c'est la passion, l'amour des livres que partage Lucien (1 papy génial), Annie et Michel... Le pouvoir des mots est si important,et je suis sure que La Compagnie des livres aurait une place de choix dans la librairie de Lucien ou dans celle de son arrière petite fille.
J'ai adoré la plume douce, attentionnée de Pascale qui est arrivée à me faire plonger dans cette époque sans soucis. Les personnages sont réels, vivants e j'ai eu l'impression d'être à leurs côtés... J'ai revé de me retrouver dans cette librairie qui est un peu comme celle que j'aimerais, peut être, un jour avoir.....
Les années 60. Une certaine nostalgie d’une époque que je n’ai pas connu. Drôle d’époque si lointaine. Si proche.
C’est l’histoire d’Annie, c’est l’histoire de Michel. Jolie variante du rat des villes et du rat des champs.
C’est l’histoire d’Annie, issue d’un milieu bourgeois et qui regarde par la fenêtre la vie passer à travers ceux qu’elle ne doit surtout pas fréquenter car on ne se mélange pas. Papa est médecin et jouit d’un certain statut. Maman voudrait être plus que cela, plus que cette femme de docteur …
C’est l’histoire de Michel, de l’autre côté de la fenêtre, le fils des concierges, qui aime lire, comme un secret que l’on cache.
C’est l’histoire de deux enfants qui vont grandir. Qui trouveront dans les livres ce que la vie ne semble pas vouloir leur apporter. Qui finiront par se rencontrer …
La plume de Pascale Rault-Delmas nous entraîne avec douceur et bienveillance à la suite d’une époque où les choses changent peu à peu. Ou les convenances se bousculent. Où les femmes tentent de sortir d’un bien encombrant carcan masculin.
Ici les personnages, le récit et la description d’une époque prennent un peu le pas sur la plume en elle-même mais on se laisse prendre par la main et le cœur. Une douce lecture. Un joli moment.
J’ai lu ce livre comme on remonte le temps. Comme on s’assoit pour rêvasser un petit peu. En compagnie des livres. Ces amis de plusieurs vies. Ces amis qui comblent toutes les solitudes.
De ces romans dont on parle peu mais qui offrent de bien jolis moments de lecture.
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