Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Michael Christie

Michael Christie

La biographie de cet auteur n'est pas encore disponible, connectez-vous pour proposez la vôtre :

/1200

Merci d’utiliser une photo au format portrait en indiquant les copyrights éventuels si elle n’est pas libre de droits.

Nous nous réservons le droit de refuser toute biographie qui contreviendrait aux règles énoncées ci-dessus et à celles du site.

Les textes à caractère commercial ou publicitaire ne sont pas autorisés.

Avis sur cet auteur (24)

  • add_box
    Couverture du livre « Lorsque le dernier arbre » de Michael Christie aux éditions Albin Michel

    Lire_est_une_aventure sur Lorsque le dernier arbre de Michael Christie

    De 2038 aux années 1930 ce roman plonge ses racines dans le passé d'une famille au destin intimement lié à celui des forêts et assombri par des secrets. Un roman à la fois dystopique et terriblement actuel magnifiquement interprété par Marie Bouvet : une belle découverte .

    De 2038 aux années 1930 ce roman plonge ses racines dans le passé d'une famille au destin intimement lié à celui des forêts et assombri par des secrets. Un roman à la fois dystopique et terriblement actuel magnifiquement interprété par Marie Bouvet : une belle découverte .

  • add_box
    Couverture du livre « Lorsque le dernier arbre » de Michael Christie aux éditions Albin Michel
  • add_box
    Couverture du livre « Lorsque le dernier arbre » de Michael Christie aux éditions Albin Michel

    ziggy sur Lorsque le dernier arbre de Michael Christie

    Michaël Christie tente ici de résoudre la question de notre humanité en lien avec l’environnement, ce monde naturel avec lequel nous avons une relation d’inter dépendance dont nous sommes de plus en plus conscients.
    C’est au travers des 4 générations de la famille Greenwood, famille qui n’a...
    Voir plus

    Michaël Christie tente ici de résoudre la question de notre humanité en lien avec l’environnement, ce monde naturel avec lequel nous avons une relation d’inter dépendance dont nous sommes de plus en plus conscients.
    C’est au travers des 4 générations de la famille Greenwood, famille qui n’a rien de conventionnel, que l’auteur nous raconte le destin de l’humanité et la façon dont nous avons inconsciemment mis notre avenir en danger en mettant à sac le monde naturel et l’environnement dont nous faisons partie.
    La structure de l’histoire est très particulière, elle peut se comparer à celle des anneaux de croissance d’un arbre.
    Le livre commence dans un futur proche , en 2038 et remonte le temps jusqu’en 1908 avant d’effectuer le mouvement inverse.
    Chaque génération à quelque chose à voir avec les arbres.
    Il y a un capitaine de l’industrie forestière en la personne d’Harris Greenwood, une militante écologique Willow Greenwood, un charpentier Liam Greenwood et enfin une scientifique spécialiste des arbres Jake Greenwood.
    2038, le « Grand dépérissement a eu lieu, les arbres ont dépéri et de nombreux oiseaux sont tombés du ciel, foudroyés par l’épuisement faute d’avoir trouvé d’arbre où nicher et se reposer. Des tempêtes de poussière envahissent les habitations et les poumons des plus pauvres qui meurent de ne pouvoir se soigner, quand les plus riches vivent dans des tours climatisées, le plus souvent au Canada, qui, pour quelque temps est encore une oasis. Jake Greenwood est dendrologue sur l’Ile de Greenwood (hasard que de porter le même nom que cette île ?), dernier sanctuaire mondial d’arbres millénaires où le « Grand Dépérissement » n’a pas encore œuvré. Pour un salaire de misère qui lui permet de rembourser son prêt étudiant, elle guide dans cette forêt primordiale de très riches « pèlerins » qui paient une fortune pour enlacer des arbres et respirer l’air pur.
    2008, Liam Greenwood et Meena violoniste vivent une relation mouvementée et finiront par se séparer . Liam, charpentier de son état, chute lors d’un chantier.
    1974, Willow Greenwood, activiste écologique en guerre contre son père, va chercher son oncle Everett à sa sortie de prison. Quel crime a-t-il bien pu commettre pour mériter trente-huit ans d’incarcération ?
    1934, Everett trouve un bébé dans une couverture clouée à l’un des arbres de l’érablière de RJ Holt sur laquelle il vit clandestinement et récolte le sirop d’érable. Parallèlement son frère, Harris Greenwood, est devenu un riche capitaine de l’industrie forestière.
    1908, la collision de deux trains laisse deux orphelins miraculés, Harris et Everett.
    Cette histoire aborde les sujets de la transmission et de la dégradation de l’environnement. Il traite également du disfonctionnement familial, des conflits entre les générations et des traumatismes qui se transmettent de l’une à l’autre. Le tout agrémenté d’un irrésistible mystère que l’auteur sait entretenir jusqu’au bout.
    Ce livre a été finaliste du « Giller Prize » et a été récompensé par le « Arthur Ellis Award du Meilleur roman » avant de remporter chez nous le « Prix des lecteurs du Livre de poche 2023 », il sera très prochainement adapté en série.
    L’auteur, Michaël Christie, vit au plus proche de la nature avec sa famille sur une petite île près de Vancouver où il y a construit lui-même sa maison avec les arbres qui se trouvaient sur sa propriété.
    Ce pavé de 668 pages extrêmement bien construit entretient une tension permanente et nous met au supplice car le mystère est bien gardé . Tous les petits cailloux blancs semés au fil des chapitres se mettent en place peu à peu pour nous révéler ce secret de famille d’où tout découle. Nous sommes happés par ces personnages qui tous portent le fardeau hérité des générations précédentes et du poids des non-dits.

  • add_box
    Couverture du livre « Lorsque le dernier arbre » de Michael Christie aux éditions Albin Michel

    Yves Lambert sur Lorsque le dernier arbre de Michael Christie

    Lorsque le dernier arbre – Michael Christie

    Nous sommes en 2038 et il faut imaginer une île boisée, au large de la Colombie-Britanique qui reste l’ultime forêt primaire qui accueille les derniers touristes fortunés. Jacinda y travaille comme guide sans véritable espoir d’un avenir meilleur...
    Voir plus

    Lorsque le dernier arbre – Michael Christie

    Nous sommes en 2038 et il faut imaginer une île boisée, au large de la Colombie-Britanique qui reste l’ultime forêt primaire qui accueille les derniers touristes fortunés. Jacinda y travaille comme guide sans véritable espoir d’un avenir meilleur jusqu’au jour où un ami lui apprend qu’elle serait la descendante de Harris Greenwood, un magnat du bois à la réputation sulfureuse.

    Ce récit se ramifie de 2038 à 2008 puis vers 1974,1934 et jusqu’en 1908 comme des anneaux de croissances des arbres, devrai-je dire décroissance pour la première partie, avant de repartir dans le sens contraire.

    Une forme intelligente élaborée pour le plan du livre pour parler du duramen de l’écologie et de l’oxygène de ce livre.

    Une histoire qui se déroule par cycle et nous alerte sur les arbres qui pourraient disparaître dans un vocabulaire idoine, mais dans ce beau roman qui se veut une fenêtre d’alerte écologiste, on lit au cœur de la cathédrale (forêt dans le roman), que les Pèlerins (les hôtes dans le roman) prennent une place plus importante.

    La dendrologie laisse place à la généalogie adoptive d’un personnage et le Grand dépérissement s’effeuille quelque peu durant la lecture.

    C’est un beau roman, pas un coup de cœur, mais je peu comprendre qu’il est emporté le prix des lecteurs « littérature » 2023 des livres de poche avec une histoire qui s’enracine au fil des pages.