Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Kevin Lambert

Kevin Lambert
Kev Lambert a 32 ans, et a grandi à Chicoutimi, au Canada. Titulaire d'un doctorat en création littéraire, très impliqué dans la scène artistique québécoise, il a été libraire et participe aux revues Liberté et Spirale, ainsi qu'à plusieurs émissions de Radio-Canada. Son dernier roma... Voir plus
Kev Lambert a 32 ans, et a grandi à Chicoutimi, au Canada. Titulaire d'un doctorat en création littéraire, très impliqué dans la scène artistique québécoise, il a été libraire et participe aux revues Liberté et Spirale, ainsi qu'à plusieurs émissions de Radio-Canada. Son dernier roman, Que notre joie demeure, a reçu le prix de la page 111, le prix Médicis et le prix Décembre 2023.

Avis sur cet auteur (10)

  • add_box
    Couverture du livre « Les sentiers de neige » de Kevin Lambert aux éditions Le Nouvel Attila

    Evlyne Léraut sur Les sentiers de neige de Kevin Lambert

    « Ce qu’il y a de beau sur la terre, c’est aux masques que vous le devez. » Jean Genet

    « L’histoire commence un 23 décembre 2004, à l’aurore, alors qu’un enfant traverse la rue. »
    « Les sentiers de neige », l’enchantement d’un roman d’apprentissage dans cette orée d’enfance, où d’aucuns...
    Voir plus

    « Ce qu’il y a de beau sur la terre, c’est aux masques que vous le devez. » Jean Genet

    « L’histoire commence un 23 décembre 2004, à l’aurore, alors qu’un enfant traverse la rue. »
    « Les sentiers de neige », l’enchantement d’un roman d’apprentissage dans cette orée d’enfance, où d’aucuns trouvent l’incandescence, puisqu’il s’agit d’une lecture qui offre son langage en nos mains.
    D’une prodigalité certifiée, intense, d’une maturité intrinsèque, les narrations à hauteur d’enfant, sont des étoiles en nos yeux.
    On ressent une saison empreinte de rémanence.
    Dans une virtuosité qui attise la teneur d’une trame perfectible et rayonnante.
    Ici, prend place un roman initiatique.
    Zoey, huit ans, est un petit garçon qui semble un journal intime. Secret et pétri de questionnements, sensible et émotif, entre les rives où la dualité façonne sa personnalité.
    A l’école, ce jeune poulbot qui se cherche entre mille ambiguïtés est souvent pris à partie.
    « L’école est peuplée de la pire espèce et les adultes ne font rien. »
    Vulnérable, d’une hyper émotivité visible à l’œil nu, l’imaginaire exacerbé, il est pris en tenailles entre ses cauchemars et ses rêves éveillés. Ses frustrations et ses incompréhensions sont des tempêtes dans le froid hivernal. À l’instar d’une saison en mimétisme, gémellaire, et de connivence.
    « Tout le monde regarde Zoey pour voir s’il va éclater, si la fureur va prendre le contrôle de son corps ou s’il va faire des choses intenses. »
    Le bouc-émissaire de certains, harcelé, pris au piège des lâchetés enfantines et des bassesses chères aux petits caïds.
    Zoey est au bord du gouffre, un Drôme métaphorique, « pas un terrain de jeu, mais un tombeau. »
    L’allégorie d’un mal être, lui, écartelé entre deux maisons, ses parents juste séparés. Zoey est dans l’incantation d’un passé où s’articulait l’espérance d’une proclamation de quiétude. Il perd ses repères. En chute libre dans la prose de son mental qui ne lui laisse aucun espace de survie. Chahuté par des présences, paraboles fantomatiques. Le récit pénètre dans l’imaginaire de cet enfant. Les jeux vidéos qui vont œuvrer. Prendre vie en réalité. Ici, tout est extrêmement bien maîtrisé. Pas un mot n’est de silence, pas une virgule ne conçoit pas à ce chef-d’œuvre. Nous sommes au cœur même des psychés.
    Et puis, c’est l’hiver à Chicoutimi. Le Québec inscrit la nuit, se heurte à l’ennui d’être au monde.
    Zoey va franchir subrepticement, le Noël de son enfance. Au bord du lac St Jean entre les plis glacés, les arbres figés par le givre. Le rendez-vous pavlovien dans la grande famille paternelle. Son père à cinq frères, autant de belles-sœurs, dont Josiane juste arrivée dans cet antre familial. Elle a du mal a trouver sa place, puisque cette fratrie est pleine de secrets, d’anecdotes, et de coutumes, il lui faut faire ses preuves pour acquérir le Sésame.
    N’est pas une Lamontagne qui veut !
    Zoey va retrouver sa cousine adorée, sa sœur de cœur et confidente.
    Émie-Anne, neuf ans, futée, téméraire mais inondée d’ubiquité aux abois. Elle est sur un banc abandonné, dans les bordures de son enfance.
    Le roman est stylistiquement en osmose avec le déroulé de l’histoire. Les enfants pénètrent un monde parabolique, superbement dévoilé.
    Un plongeon dans le labyrinthe intérieur. Skyd est un héros échappé d’un jeu vidéo. Ils voient en vérité ce visage monstrueux, ce corps déformé. Un double cornélien. La traversée du miroir, entre l’effroi et les ténèbres. Les épreuves exaucées deviennent un exutoire. Dans les entrelacs, la famille Lamontagne, « une hostie de famille de séquelles. » « Vous avez-tu compris ? Vous allez voir que momone Roch il est ben fin, mais il peut aussi être malin. C’est chez vous, icitte ? »
    On aime les saveurs, les regards et les malices, les idiosyncrasies fulgurantes des diktats familiaux. Un clan qui fête Noël en apothéose, libre, immensément libre dans la joie de tout se dire. La concorde d’un décembre où ces petits bouts vont s’éveiller. Les affects et les faiblesses, Noël et ses rites et les espérances. Croire au socle, aux généalogies inéluctables. L’armoire du monde dans un Québec dont la magie est un pied de nez aux désespoirs, aux petites filles adoptées de première catégorie : Émie-Anne. D’un petit Zoey si injustement jugé. « Les sentiers de neige » est une corbeille de tendresse. Une immersion dans les neiges spéculatives. Un macrocosme littéraire où arpente Kev Lambert. Il sème des éclats de blancheur, dans l’extrême connaissance des prismes de l’âme humaine.
    Les ramifications superbes d’un roman qui accomplit les renaissances et les gloires.
    Inconditionnel, tant son magnétisme est une consécration. Grandiose, émouvant, un éphéméride de décembre unique. La proclamation d’un roman talentueux, enneigé et d’une force inégalée.
    Un Noël salvateur dans l’incarnation du renom.
    Une évidence. Une fierté éditoriale.

  • add_box
    Couverture du livre « Les sentiers de neige » de Kevin Lambert aux éditions Le Nouvel Attila

    Catherine Giry-Deloison sur Les sentiers de neige de Kevin Lambert

    Confiant qu'il n'était pas « un enfant comme les autres » et qu'il a grandi « queer dans un monde homophobe », Kevin Lambert a mis beaucoup de lui dans « Les Sentiers de neige », plongée dans le monde de l'enfance.
    Zoey, huit ans, vit à Chicoutimi au Québec. Nous le suivons sur quelques jours,...
    Voir plus

    Confiant qu'il n'était pas « un enfant comme les autres » et qu'il a grandi « queer dans un monde homophobe », Kevin Lambert a mis beaucoup de lui dans « Les Sentiers de neige », plongée dans le monde de l'enfance.
    Zoey, huit ans, vit à Chicoutimi au Québec. Nous le suivons sur quelques jours, de l'avant-veille du Noël 2004 au tout début de l'année 2005.
    Depuis la séparation de ses parents et une autre raison que l'on découvrira à la toute fin, même si des indices sont semés comme des petits cailloux, le garçon se sent mal.
    À l'école, son embonpoint, sa petite voix et son amour pour « les choses de filles » lui valent les moqueries de ses « camarades ». Bref, il évolue dans un environnement genré où les garçons se passionnent pour les châteaux-forts et les filles pour les Barbie. Sauf qu'il préfère les princesses aux chevaliers...
    Il s'apprête à quitter sa mère pour passer les fêtes de Noël chez un oncle de son père.
    Kevin Lambert nous livre alors un jubilatoire et cruel portrait de famille qui sent le vécu. Cette famille, le petit Zoey s'en moque. Il se réjouit surtout de retrouver Émie-Jeanne, sa courageuse cousine d'un an plus âgé que lui.
    Le récit se transforme alors en un conte horrifique dans lequel les enfants vont affronter des épreuves et des monstres pour sauver la vie de Skyd, personnage échappé d'un jeu vidéo.
    Pour apprécier ce roman, il faut accepter de retourner dans le monde de l'enfance, son imaginaire et ses peurs.
    Il faut abandonner, le temps de la lecture, son statut d'adulte.
    Et les adultes, l'auteur ne les épargne pas. À part la nouvelle « matante » Josiane, psychologue, ils sont bêtes et méchants et, surtout, ils ne comprennent pas leurs enfants parce qu'ils ont oublié qu'eux aussi sont passés par cet âge où tout est possible, y compris les souffrances tues.
    Avec une grande intelligence et une écriture pleine de verve truffée de savoureuses expressions québécoises (un glossaire aurait été bienvenu), Kevin Lambert prouve qu'il est une voix singulière de la littérature francophone.
    Mais que de longueurs...
    Je remercie Babelio et « Le Nouvel Attila » pour cette lecture.

    http://papivore.net/litterature-francophone/critique-les-sentiers-de-neige-kevin-lambert-le-nouvel-attila/

  • add_box
    Couverture du livre « Que notre joie demeure » de Kevin Lambert aux éditions Le Nouvel Attila

    Catherine Giry-Deloison sur Que notre joie demeure de Kevin Lambert

    Auréolé en 2023 des prix Médicis et Décembre, le troisième roman de Kevin Lambert a fait le buzz dans le monde littéraire après que Nicolas Mathieu a dénoncé le recours à une « sensitivity reader » censée traquer tout ce qui pourrait offenser les minorités.
    Le Québécois se serait en fait...
    Voir plus

    Auréolé en 2023 des prix Médicis et Décembre, le troisième roman de Kevin Lambert a fait le buzz dans le monde littéraire après que Nicolas Mathieu a dénoncé le recours à une « sensitivity reader » censée traquer tout ce qui pourrait offenser les minorités.
    Le Québécois se serait en fait adressé à Chloé Savoie-Bernard, une poétesse et enseignante originaire d'Haïti, pour construire le personnage de Pierre-Moïse afin de l'enrichir et d'éviter les maladresses.
    Dont acte et beaucoup de bruit pour rien. D'autant plus que « Que notre joie demeure » n'a rien d'un récit politiquement correct et aseptisé.
    Quoi qu'on en pense, et mon avis est plutôt mitigé après sa lecture, ce débat a fait beaucoup de bruit pour rien.
    Le roman ouvre sur une longue scène qui fait penser au « Bal de têtes » qui figure dans le septième volume de « La Recherche » de Marcel Proust, auquel il est souvent fait référence tout au long du texte.
    La presque septuagénaire Céline, architecte mondialement célèbre et richissime, assiste à la fête d'anniversaire de Dina, sa meilleure amie mariée à un homme d'affaires chinois lui aussi richissime.
    Au cours de cette soirée, artistes, politiques et milliardaires se frôlent en contemplant une sculpture proche de la piscine et entament des conversations autour d'une flûte de champagne ou d'une ligne de coke.
    Ce tableau inaugural très réussi est saisissant par l'impression d'immersion qu'il dégage et la sensation d'être derrière une caméra cachée qui filmerait dans un lent travelling la comédie des apparences.
    La suite du roman est d'une construction plus classique faite de fulgurances brillantes et de phrases interminables parfois indigestes pour faire l'anatomie d'une chute, celle de Céline, « victime » d'une cabale dans l'air du temps.
    En chassant les plus démunis des quartiers populaires pour y construire des résidences luxueuses et des sièges de multinationales, elle est accusée de gentrifier Montréal, prouvant que l'architecture, avec les conceptions de nos lieux de vie, est éminemment politique.
    Pour coller à une forme de moraline amplifiée par les réseaux sociaux dont les protagonistes réagissent sous le coup des émotions plutôt que de réfléchir, le conseil d'administration de l'entreprise qu'elle a créée la laisse tomber, mû par un cynisme lâche.
    Aurait-elle été trahie si elle avait été un homme, se demande celle qui est issue d'un milieu modeste et qui s'est construite seule dans l'adversité, donnant d'elle une image de femme cassante, tyrannique, sûre d'elle et froide.
    La réalité, dont l'auteur dessine les contours flous, est évidemment plus subtile.
    Céline serait en fait le bouc émissaire et le symbole d'une mondialisation de plus en plus attaquée.
    Via ce personnage complexe qu'on ne parvient pas à détester, Kevin Lambert fait un état des lieux de nos sociétés néolibérales où le fossé entre les ultra-riches, avec leurs modes de vie extravagants et hors-sol, et les autres se creuse et où les minorités peinent à se faire une place au soleil.

    EXTRAITS
    Le monde avale n'importe quoi pourvu qu'on leur vende dans une bouteille en cristal.
    Le châtiment s'inscrit dans une chaîne oubliée d'abandons et de tristesse.
    Elle souffre de l'amour des autres pour cette personne qu'elle n'est pas.

    http://papivore.net/litterature-francophone/critique-que-notre-joie-demeure-kevin-lambert-le-nouvel-attila/

  • add_box
    Couverture du livre « Que notre joie demeure » de Kevin Lambert aux éditions Le Nouvel Attila

    Marie-Laure VANIER sur Que notre joie demeure de Kevin Lambert

    Tiens, la dernière fois, dans un post IG France Inter, j’entends Laure Adler, sourire radieux et lunettes noires, affirmer au sujet du roman de Kévin Lambert : « C’est un livre qui m’a donné de la joie, de l’oxygène, de la vitalité et de l’énergie blabla… c’est de la grande littérature blabla…...
    Voir plus

    Tiens, la dernière fois, dans un post IG France Inter, j’entends Laure Adler, sourire radieux et lunettes noires, affirmer au sujet du roman de Kévin Lambert : « C’est un livre qui m’a donné de la joie, de l’oxygène, de la vitalité et de l’énergie blabla… c’est de la grande littérature blabla… absolument magnifique blabla… Je l’ai lu sur le tarmac d’un avion, sur mon portable blabla... véritable thriller blabla... »
    Bon et bien moi, c’est simple, c’est EXACTEMENT l’inverse !
    D’abord, je lis au lit et dans un livre. Ensuite, pour être franche, je ne me suis presque jamais autant ennuyée en lisant un roman, j’ai même cru étouffer tellement les phrases à rallonge obligent à une lecture en apnée. Et plus le temps passait, plus je me réfugiais dans d’autres activités plutôt que de lire. Bref, le cauchemar. Mais, je ne veux pas en rester là. J’aimerais tenter de me justifier et de dire pourquoi je n’ai pas aimé et pourquoi d’autres ont adoré (s’ils sont honnêtes dans leur critique.) Ce livre a été primé. Il a donc été apprécié. Voyons voyons…
    Pour tout dire, ce n’est pas ma première expérience malheureuse avec Kévin Lambert. J’ai tenté, autrefois, de lire « Querelle de Roberval » : en vain. J’avais trouvé ce texte sans intérêt et je n’en comprenais absolument pas le propos.
    « Que notre joie demeure » se présente comme un texte très serré : pas de dialogues ou très peu, beaucoup de descriptions ou de considérations sociologiques, des phrases très longues – mais pourquoi pas. Le problème, c’est qu’à chaque page, il me semblait voir les coutures du texte, le mode de fabrication, l’effet recherché, comme si les procédés mis en œuvre n’avaient rien de digéré (alors évidemment, quand on en est arrivé aux multiples références à Proust, j’ai éclaté de rire!) (on avait compris Kévin, n’en fais pas trop quand même!) Continuons. La dimension cinématographique est omniprésente (là aussi, le procédé est très appuyé) : au début du roman, dans un très long plan-séquence, la caméra semble constamment tourner autour des personnages réunis pour une réception chez les ultra-riches. On survole tout ce beau monde, allant de l’un à l’autre et chopant ici et là des bribes de conversations. C’est une soirée d’anniversaire, les gens (qu’on ne connaît pas, donc on essaie péniblement de repérer qui ils sont …) sont tous vaguement bourrés et les conversations sans grand intérêt (ce n’est pas moi qui le dis mais le texte) se prolongent sur quatre-vingt-neuf pages.
    Jusque là, il serait malhonnête de dire que cela nous donne de la joie, de l’oxygène, encore moins de la vitalité… Quant à parler de thriller… Mais bon, ce n’est que le début, on y croit encore...
    Ensuite, on apprend que le personnage central du roman, une architecte hyper-friquée, Céline Wachowski, a conçu un bâtiment pour le siège social d’une entreprise Webuy à Montréal. Pour différentes raisons, elle ne pourra élever le bâtiment de ses rêves, comme toujours j’imagine quand un archi a un projet grandiose en tête et que des contraintes économiques le ramènent sur terre. Les travaux commencent. Or, un beau jour, elle découvre qu’un article paru dans le New-Yorker attaque son travail, l’accusant, entre autres, de favoriser la « gentrification ». Évidemment, ladite architecte en prend un coup. Il est vrai qu’elle nous avait été décrite p 94 comme une femme persuadée de pouvoir, grâce à son travail, changer la vie des gens, alléger leurs souffrances et leur donner l’impression de faire partie de quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes. Franchement, est-ce ironique ? Eh bien, je n’en sais rien car il ne me semble pas y avoir beaucoup d’humour dans ce texte… Donc faisons le point. CW a des problèmes. Mais comme CW n’est pas spécialement un personnage attachant, on peine à avoir la moindre empathie pour cette dame.
    De la joie, de l’oxygène, de la vitalité… toujours pas. Et pas l’ombre d’un thriller (je n’ai jamais vu une intrigue aussi plate!)
    Partie 3 : un long passage plus ou moins sociologique sur le fait qu’il est difficile de se loger à Montréal. CW et deux autres personnages (deux homos dont un noir, personnage pour lequel il a fallu avoir recours à un sensitivity reader pour être sûr de ne pas dire trop de conneries à son sujet) fument sur une espèce de rooftop en regardant le ciel. Puis, comme CW est dans la misère, elle marche dans les rues de Montréal au lieu de rentrer directement chez elle. Elle se dit dans une espèce de stream of consciousness que le monde est vraiment pourri. Elle repense à son enfance (elle était pauvre avant… ) (tiens, on l’attendait le coup de la transfuge de classe …) (elle est de gauche, hein, c’est quelqu’un de très bien... tout ce qu’elle fait de mal, ce n’est pas de sa faute hein...) et elle lit Proust (ça n’en fait pas un personnage plus profond pour autant mais bon…) et on arrive ENFIN à la scène finale... (suite sur mon blog http://lireaulit.blogspot.fr/)

Discussions autour de cet auteur

Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur

Soyez le premier à en lancer une !