Franz, 20 ans, est SDF depuis trois mois, il a perdu son travail et son logement à la fin de l'été. Il sombre depuis la mort de sa mère adorée; la rancœur qu'il nourrit à l'égard de son père détesté, pianiste concertiste adulé, qui les abandonnés alors qu'il avait neuf ans empoisonne sa vie. Une main tendue lui donne l'envie de remonter à la surface. Il part dans le Sud pour rejoindre son oncle qui a mystérieusement disparu cinq ans auparavant. Il trouve un travail, l'amour, l'amitié mais apprendra-t-il ce qui est arrivé à son oncle et ce qu'est devenu son père?
J'ai d'abord été attirée par la couverture à la touche surréaliste puis par le titre qui m'a rappelé mon enfance lorsque ma mère écoutait, entre autres, Niccolo Paganini, évoqué par le nom de famille du héros, Franz Pagani.
On s'attache à Franz, très proche de sa mère, qui le protégeait de son père qui l'éduquait à la dure pour qu'il devienne un grand concertiste; on le suit sur le chemin qui le ramène à la vie, faisant de belles rencontres. jusqu'à ce qu'il soit prêt à affronter ce père qu'il déteste. Le thème de l'enfance dont on traîne longtemps, parfois pour toujours, les blessures est très prégnant dans ce roman.
La lecture est agréable, sans temps mort, servie par une écriture simple et fluide. Un auteur à suivre.
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