"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une belle découverte auteur avec le roman "Les jours heureux ne s'oublient pas" de Gavin's Clemente Ruiz. Une belle lecture que j'ai lue en une soirée, il y avait longtemps. Il faut dire que je me suis laissée embarqué dans le récit d'autant que je me suis assez reconnue en Manuel, le père de Gontran.
Gontran est marié et papa d'un adolescent, Léo. On peut dire qu'il a tout pour être heureux. Mais la perte de sa maman, il y a six ans, laisse un vide immense et à mis de la distance avec son père qui suite au décès est parti vivre en Espagne. Un jour, Victoire, la nouvelle compagne de son père l'appelle au sujet de la santé inquiétante de celui-ci en le priant de venir de suite. Mais une fois sur place, les rapports entre les deux hommes sont conflictuels. Ils ne se comprennent pas et ne semblent pas avoir grand chose en commun. Son père semble dissimuler des sentiments qu'il n'arrive pas à extérioriser.
La plume de l'auteur est prenante et pourtant, l'on se surprend à rire, à sourire. Les chapitres s'enchaînent rapidement. Les thèmes abordés comme les rapports entre père et fils, le deuil d'un parent (un sujet traité avec douceur et émotion) ainsi que les non-dits familiaux sont touchants.
Un roman qui fait beaucoup de bien au moral.
Un titre accrocheur, racoleur qui semble annoncer une lecture tout en légèreté mais que nenni, dès les premières pages on plonge dans la (dure) réalité de femmes à qui on vient de diagnostiquer un cancer. Elles seront bientôt rejointes par un jeune homme Sam qui n'échappe pas à la règle. Rien ne les relie si ce n'est ce fichu crabe qui s'attaque à leur corps, pourtant, ils vont partager un moment inoubliable et former un club : celui des feignasses.
Qu'est-ce qui les rapprochera? Qu'est ce que le cancer peut faire contre une amitié naissante?
Ce livre, touchant et loin d'être barbant, est avant tout un livre hommage à la maman disparue de l'auteur et au delà à toutes les "feignasses" qu'elle terrasse ou non à la maladie.
Gavin’s Clémente Ruiz revient avec son nouveau roman « Les jours heureux ne s’oublient pas » paru en avril 2023 aux éditions Albin Michel et nous offre un roman attendrissant, sensible sur la perte et la renaissance.
On y rencontre Gontran, trente-neuf ans, marié à Claire et père d’un adolescent de quinze ans.
Six ans, auparavant, Goutran a perdu sa maman avec qui il entretenait une relation fusionnelle, laissant veuf Manuel qui refait sa vie rapidement avec Victoire.
Suite à un appel affolé de Victoire, Gontran va prendre un billet en direction de l’Espagne pour y retrouver Manuel.
À son arrivée, il y découvre une maison ressemblant à une décharge avec un père qui ne reconnaît pas.
Ensemble, ils vont communiquer et dépoussiérer le passé en évoquant des souvenirs pour retrouver une harmonie.
Ce roman traite une histoire de famille, les non-dits et l’amour familial. Cette touchante histoire est une ode à la vie et à la renaissance.
L’auteur traite des sujets forts et douloureux comme le mariage, le deuil, la paternité, la transmission avec beaucoup d’humour et de tendresse.
Au fil des pages, il y a des souvenirs, des reproches, des non-dits, des regrets, des remords et des confidences.
Quant à la plume de l’auteur, c’est doux, poétique, sensible, les mots sont forts et justes.
Gavin’s nous offre un roman intergénérationnel lumineux empli de jolies émotions. En bonus : un voyage en Espagne
Foncez et découvrez ce joli bijou !
Gontran à 39ans, une femme géniale à l'activité professionnelle intense, un fils accro aux jeux vidéo et à son ordinateur, un père complètement à la ramasse qui vit en Espagne et une mère décédée il y a six ans dont la famille n'a toujours pas fait le deuil. Le décor est planté !
Lorsque Gontran débarque du jour au lendemain chez son père en Espagne pour voir comment il a refait sa vie, il tombe dans une maison-décharge, avec un père qu'il ne reconnait plus, un père écrasé par le poids des souvenirs, avec des remords en veux-tu en voilà, et un visage rempli de chagrin et de tristesse.
Cette arrivée en Espagne pour quelques jours est l'occasion unique pour Gontran et son père de se rapprocher, de se parler, de s'écouter et de tourner une page du passé laissé trop longtemps ouverte ! Mais avant d'y arriver, quelques règlements de comptes doivent éclater.
Un roman court, tendre, sensible, où les personnages sont extrêmement attachants. Gavin's arrive à nous faire rire et avoir la larme à l'oeil en même temps, et nous montrer qu'il est possible de vivre sans renoncer aux souvenirs, à apprendre à s'aimer comme on est, à chérir les moments importants comme les souvenirs précieux et bien évidemment à saisir le bonheur comme il vient !
Malgré des sujets difficiles (le deuil, les souvenirs, les addictions, la douleur..), Gavin's ne fait pas dans le pathos, ce roman est lumineux, très solaire, rempli d'humour. Une vraie ode à la vie, au bonheur, et le fait qu'on a qu'une seule vie, qu'il faut en profiter au maximum avec les personnes qu'on aime.
Un roman intergénérationnel, qui fait du bien, où la sincérité de la plume met en avant une grande humanité mêlée à la nostalgie !
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