"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un témoignage fort.
Je n’ai pas l’intention de paraphraser ce petit livre, la lettre aux générations, témoignage d’Elie Buzyn à l’intention des jeunes, mais qui doit être mis entre les mains de toutes les générations.
Avec une grande sensibilité, sans misérabilisme, il délivre un message de paix et de tolérance, lesquelles ne sont possibles dit-il, que par le respect mutuel.
Qui d’autre pour s’autoriser à proposer une leçon de vie quand on a été victime du pire, imaginé et mis en oeuvre par des hommes ?
Rien de plus, simplement une invitation à la lecture et au partage de ce court ouvrage d’une très grande utilité. Si ce n’est « pour le devoir de mémoire » expression que n’approuvait pas Simone Veil, mais pour le devoir d’enseigner et de transmettre. Les années passent, les témoignages se raréfient …
Elie Buzyn a treize ans lorsqu’il est déporté avec ses parents et sa sœur à Auschwitz. Ses parents seront aussitôt exterminés. Son frère aîné a été froidement exécuté quelques temps plus tôt dans le ghetto. Deux ans plus tard, il fait parti de cette longue marche de la mort qui l’emmène jusqu’à Buchenwald. Le 11 avril 1945, le camp est libéré. Commence alors une nouvelle vie pour Elie Buzyn, le temps de la renaissance.
Dans ce livre à la force d’évocation puissante, Elie Buzyn nous raconte la vie d’un enfant entraîné dans l’indicible et l’horreur. Mais aussi le retour à la vie. Habité par l’urgence de témoigner pour ne pas oublier, ce livre est aussi le portrait d’un homme combatif, soutenu par le souvenir de sa mère et qui a eu l’opportunité de faire des rencontres décisives qui ont largement influé sur son destin.
Devenu chirurgien-orthopédiste, il n’a de cesse que de réparer, de prendre soin des autres. Persuadé de l’importance du témoignage et de la transmission, il entreprend chaque année le voyage vers Auschwitz pour accompagner des groupes et livrer sa parole et son histoire.
Elie Buzyn est aussi marathonien, porteur de la flamme Olympique à 77 ans, « la revanche de la « course de la vie » sur la « marche de la mort ». »
Dans les textes d’Elie Buzyn transparaît une grande souffrance mais sans démonstration superflue. La douleur d’avoir perdu les siens, les horreurs qu’il a vécu ne l’amène jamais à exprimer une quelconque amertume ou à prononcer des paroles qui appellent à la vengeance ou à la haine. Au contraire, tout le texte insuffle un courant de vie incroyable porté par ce besoin de transmettre, par la conscience très prégnante que si lui et ceux qui ont vécu ces atrocités ne parlent pas, tous ces souvenirs disparaîtront au risque de conduire l’humanité à de nouvelles atrocités.
A la fin de l’ouvrage, les témoignages de ceux qui connaissent Elie Buzyn ainsi que la postface de sa femme, Etty, sont autant d’hommages rendus à un homme d’exception.
J'ai découvert ce livre suite au passage de l'auteur a la grande librairie et j'y est découvert en fait une sorte d'interrogatoire ou l'auteur y répond suite a ce qu'il a vécu a Auschwitz.
Adolescent rescapé il répond de de sa survie a la shoah tout en relatant son précédent ouvrage "j'avais 15 ans".
Ouvrage que je n'ai pas lu avant et qui a mon avis est indispensable pour compléter celui ci.
J'aurais aimé qu'il se raconte un peu plus car il fait surtout part de ce qu'il aimerait transmettre.
Car il est important de savoir et de jamais oublier.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !